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Sangde la terre, 1995, 254 pp. [Autorisation accordée par les ayant-droit et les traducteurs, MM. Jacques Grinevald et Ivo Rens, Université de GenÚve, le 17 février 2004] Courriel:
Les Ă©lĂšves de Terminale des filiĂšres gĂ©nĂ©rales et technologiques ont passĂ© lundi matin l'Ă©preuve de philosophie. Parmi les sujets "Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?" et "Le langage n'est-il qu'un outil?". France Info vous propose un plan de correction des sujets par un professeur de philosophie. Les Ă©lĂšves de terminale ont planchĂ© ce lundi sur la philosophie. Voici les sujets des diffĂ©rentes filiĂšres et les corrigĂ©s rĂ©alisĂ©s par Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie, auteur du Prepabac Philo chez Hatier et auteur d'un blog chez l'Etudiant .fr En sĂ©rie littĂ©raire "Le langage n'est-il qu'un outil ?" "La science se limite t-elle Ă constater les faits ?" Expliquer un texte de RenĂ© Descartes extrait de Lettre Ă Elisabeth A lire ci-dessous > Le corrigĂ© de Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie sur le sujet "Le langage n'est-il qu'un outil?" Les piĂšges Ă Ă©viter Ne pas prendre " outil " ou sens matĂ©riel, mais au sens de mĂ©diaNe pas voir le prĂ©supposĂ© " ne que " suggĂšre qu'on admet que le langage est dĂ©jĂ un outil, mais pas que cela. Introduction Le langage est une capacitĂ© Ă communiquer par signes. Il s'objective dans des langues qui sont autant de systĂšmes de signes oraux et Ă©crits. Le langage est gĂ©nĂ©ralement vu comme outil de communication ou d'expression communiquer ses idĂ©es, ou exprimer ses sentiments. Mais le langage peut avoir d'autres fonctions relier "Ă vide", sans rien communiquer fonction phatique, ĂȘtre une fin en soi comme objet d'art poĂ©sie La question demande si le langage n'est qu'un moyen outil, instrument, un " media " entre un locuteur et un destinataire d'un message, ou si le langage n'est pas au service d'autre chose mais se suffit Ă soi-mĂȘme, s'il est une fin en soi. Le langage comme "outil " Les mots servent Ă communiquer et Ă exprimer. Le langage exprime la pensĂ©e ; c'est pourquoi les bĂȘtes ne parlent pas Descartes Les mots doivent ĂȘtre prĂ©cis et fidĂšles aux choses et aux idĂ©es qu'ils expriment "Ion ", de Platon le mot est l'image de la chose Les signes conventionnels du langage assurent une transmission objective et fidĂšle entre deux ou plusieurs esprits. Le langage ou les langages corporel, gestuel, musical, plastique... sont des "outils " au service de contenus qui les prĂ©cĂšdent. Le langage n'est pas qu'un outil La pensĂ©e ne prĂ©cĂšde pas le langage. Nous pensons dans les mots HegelOn ne peut sĂ©parer la forme langage et le contenu idĂ©es, sentimentsLe langage structure notre vision du monde. Le langage est le fondement de la culture qui place l'homme dans une dimension symbolique, au-dessus des simples besoins naturels. Le mĂ©dia est une fin en soi Le langage est un " outil " mais au sens noble. Car c'est l'outil qui fait l'homme. L'humanitĂ© nait de l'outil manuel silex, hache, et de l'outil symbolique langage, signesL'outil comme " media " devient fin en soi l'humain se dĂ©finit par sa capacitĂ© de mĂ©diation, qui est l'intelligence relier, faire communiquerLe langage est sans doute un outil, mais l'outil est au service de lui-mĂȘme, et les contenus sont secondaires. C'est moins la richesse des idĂ©es qui enrichit le langage que l'inverse l'art et la pensĂ©e sont d'autant plus riches que le langage est riche. L'homme est le fils de ses outils. L'humanisation est confondue avec les outils. Si l'humain est une fin en soi, alors l'outil le mĂ©dia devient une fin en soi. âșâșâș Autre corrigĂ© de la sĂ©rie L du sujet "La science se limite-t-elle Ă constater les faits?" ProblĂšme constater, c'est prendre acte de l'existence de quelque chose, c'est se contenter de rĂ©colter un fait dĂ©jĂ donnĂ©. Retouvez la suite du corrigĂ© ici sur le site de notre partenaire l'Etudiant âșâșâș Explication du texte de Descartes, d'aprĂšs le corrigĂ© proposĂ© par le site de l'Etudiant, notre partenaire, il fallait faire un plan en trois parties La personne, une Ă©vidence qui s'imposePrĂ©fĂ©rer l'universel au particulierL'alternative La totalitĂ© du corrigĂ© Ă lire ici sur le site de notre partenaire pour le baccalaurĂ©at En sĂ©rie ES "Que devons-nous Ă l'Etat?" "InterprĂšte -t-on Ă dĂ©faut de connaĂźtre ?" Expliquer un texte d'Anselme extrait De la concorde A lire ci-dessous > Le corrigĂ© de Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie pour l'Ă©preuve de sĂ©rie ES pour le sujet "Que devons-nous Ă l'Etat ? " PiĂšges Ă Ă©viter Ne pas tomber dans le trivial des impĂŽts, des amendes Ă payer, etc. Ne pas confondre l'Etat et le gouvernement Ne pas confondre droit et devoir le sujet ne concerne pas nos droits, mais nos devoirs envers l'Etat. La formulation de la question doit ĂȘtre fortement problĂ©matisĂ©e, car elle ne suggĂšre telle quelle aucun plan dialectique. Introduction La question porte sur notre rapport Ă l'Etat. Elle relĂšve donc du domaine politique, et oblige Ă mettre en rapport l'individu et l'Etat. "Nous ", c'est-Ă -dire les individus privĂ©s soumis Ă la loi et contraints d'obĂ©ir Ă l'Etat, les " sujets "; mais aussi les citoyens, qui participons Ă la " souverainetĂ© " et Ă l'Ă©laboration de la loi en dĂ©mocratie. Individuellement et collectivement, Ă travers ce qu'on appelle un "peuple " ou une " nation ". L'Etat comporte le pouvoir suprĂȘme, et les pouvoirs lĂ©gislatif, exĂ©cutif et judiciaire. Il dĂ©tient le "monopole de la violence lĂ©gitime " Max Weber qui lui permet d'user de la force pour appliquer la loi. L'Etat peut ĂȘtre dĂ©mocratique, et il est alors sensĂ© servir l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et garantir les libertĂ©s ; ou il est dictatorial, et il sert l'intĂ©rĂȘt particulier d'un homme, d'un parti ou d'une faction. " Devons-nous ? " interroge sur les devoirs que l'individu et le citoyen a envers l'Etat. En effet, la question est paradoxale au sens oĂč l'on parle souvent des droits de l'homme et du citoyens, c'est-Ă -dire de ce qu'on peut exiger de l'Etat services publics d'Ă©ducation, de santĂ©, de sĂ©curitĂ©, de transports, etc.. Cela correspond aux droits sociaux dĂ©veloppĂ©s au XXe siĂšcle Ă l'ombre de l'Etat-Providence. Il n'y a pas de droits sans devoirs. Et l'on parle moins souvent des devoirs qui font que l'Etat n'est rien sans le concours et le soutien des citoyens. Par exemple, si tous les citoyens s'abstiennent, il n'y a plus d'Etat dĂ©mocratique. La question amĂšne Ă se poser la question du fondement et du fonctionnement d'un Etat de droit qui suppose des devoirs civiques, au-delĂ du seul devoir d'obĂ©issance qui suffit aux Etats tyranniques. Nous devons obĂ©issance Ă l'Etat Par la force, nous devons obĂ©ir aux lois et au maintien de l'ordre. Nous sommes "sujets " au sens oĂč nous sommes assujettis Ă la loi. Nous devons respecter l'Etat et ses reprĂ©sentants. Toute agression envers un fonctionnaire est sĂ©vĂšrement punie, car c'est l'Etat qui est symboliquement mis en cause. Nous devons financer l'Etat, car c'est grĂące aux impĂŽts que l'Etat peut fonctionner. l'Etat peur requĂ©rir la force publique pour nous y contraindre. Hobbes le LĂ©viathan donne le modĂšle d'un Etat absolu Ă qui nous devons une obĂ©issance absolue, gage d'ordre et de paix civile. Nous devons ici une obĂ©issance totale, et renoncer Ă toutes nos libertĂ©s naturelles ; en Ă©change, l'Etat ne s'engage Ă rien, sauf Ă empĂȘcher la guerre civile et le retour Ă la guerre de tous contre tous Etat de nature Nous devons servir l'Etat En tant que citoyens et " souverain ", nous faisons la loi et nous "sommes " l'Etat, du moins en dĂ©mocratie. Les devoirs civiques vote, Ă©lection, impĂŽt, dĂ©fense... sont fondateurs d'un Etat libre contrĂŽlĂ© par les citoyens Nous devons, Ă la limite, sacrifier notre vie si la patrie est en danger. C'Ă©tait le sens des armĂ©es rĂ©volutionnaires de 1792 et de la conscription rĂ©publicaine. Les droits de l'Homme exigeaient en Ă©change devoirs et sacrifices de la part du citoyen ! Ces devoirs supposent, non un Etat absolu comme le LĂ©viathan, mais un Etat fondĂ© sur un contrat social Rousseau, c'est-Ă -dire sur des droits et des devoirs entre les citoyens eux-mĂȘmes qui s'engagent rĂ©ciproquement Ă soutenir l'Etat, leur Etat. La nature de l'Etat dĂ©pend de nos devoirs Si nous ne devons qu'obĂ©issance, nous sommes dans un Etat tyrannique, oĂč l'Etat n'a que des droits et le citoyen que des devoirs. Ici, nous devons tout Ă l'Etat, et l'Etat ne nous doit rien. Seule la force permet ce " faux contrat social " entre le loup et l'agneau. Un Etat dĂ©mocratique repose sur un vrai contrat social qui fait que l'Etat doit autant aux citoyens droits civiques et sociaux, que les citoyens doivent Ă l'Etat devoirs civiques. Dans ce cas, le "souverain " est le peuple, et non un dictateur ou un monarque absolu Louis XIV " L'Etat c'est moi ! " Cependant, on peut critiquer cette thĂ©orie du contrat social pour que l'Etat existe et puisse nous assurer biens et services, il faut qu'il ait " le monopole de la violence lĂ©gitime " prĂ©alablement ; pour garantir nos droits, il faut que nous ayons renoncĂ© Ă toute notre libertĂ© naturelle Ă son profit. L'Etat dĂ©mocratique ne suppose-t-il pas l'Ă©tablissement prĂ©alable d'un LĂ©viathan ? L'obĂ©issance absolue Ă l'Etat semble bien ĂȘtre le premier devoir qui rend possible l'Etat-mĂȘme. Ensuite viennent les autres droits et devoirs... Ce qui revient Ă se demander si le droit fonde la force de l'Etat, ou si c'est toujours la force qui fonde le droit ; et donc le devoir d'obĂ©issance Ă l'Etat qui fonde les droits exigibles par la suite. âșâșâș Autre corrigĂ© du sujet "InterprĂšte-t-on Ă dĂ©faut de connaĂźtre ?" Ă lire sur l'Etudiant , le site de notre partenaire . ProblĂšme l'interprĂ©tation est la recherche d'un sens dans le cadre d'une hermĂ©neutique, la connaissance prĂ©tend, elle, Ă la vĂ©ritĂ©. La suite du corrigĂ© Ă lire ici. âșâșâșA lire aussi la correction de l'explication du texte d'Anselme Sommes nous libres de nos choix ? Ne sommes nous pas dĂ©terminĂ©s soit par la raison soit par les passions ? Dans ce texte Anselme affirme que le choix rĂ©side dans la volontĂ© seule. La suite de la correction ici sur le site de l'Etudiant, notre partenaire. En sĂ©rie S "Peut-on agir moralement sans s'intĂ©resser Ă la politique ?" "Le travail permet-il de prendre conscience de soi ?" Expliquer un texte de Henri Bergson extrait de La pensĂ©e et le mouvant . A lire ci-dessous > Le corrigĂ© de Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie pour l'Ă©preuve de sĂ©rie S pour le sujet " Peut-on agir moralement sans s'intĂ©resser Ă la politique ?" L'actualitĂ©, mais aussi l'histoire, soulĂšve souvent une contradiction ou un dĂ©calage entre l'exigence morale et l'action politique "le pouvoir corrompt ", comme disait Saint-Just, et les scandales politiques existent depuis qu'existe la politique Ă AthĂšnes ou Ă Rome. Cette question nous invite Ă relier les champs de la morale et de la politique. Ces deux domaines sont ceux de l'action humaine en sociĂ©tĂ©, de l'action qui met en rapport les hommes Ă travers des droits et des devoirs. Le sujet ne pose pas la question classique de la moralitĂ© ou de l'immoralitĂ© de l'action politique, mais celle du caractĂšre politique de l'action morale. On demande si la morale peut se dĂ©sintĂ©resser de la politique, ou encore si on peut agir moralement sans s'engager dans l'action politique. La morale peut-elle se suffire ou doit-elle se prolonger dans l'engagement politique ? Le devoir moral a-t-il nĂ©cessairement une dimension collective qui touche Ă la sociĂ©tĂ©, Ă la loi et Ă l'Etat ? Car il s'agit bien d'agir, et non simplement d'observer, de penser ou de juger. Agir moralement, c'est agir selon le bien et la loi morale, c'est faire son devoir, c'est obĂ©ir Ă " l'impĂ©ratif catĂ©gorique ", comme dit Kant. L'action morale commande mes obligations envers moi-mĂȘme et envers autrui, mais ne regarde que ma conscience. Enfin l'acte moral se juge Ă son intention, non Ă son rĂ©sultat seule une " volontĂ© bonne " fait que j'agis moralement, car le rĂ©sultat ne dĂ©pend pas de moi, mais du hasard ou du destin. La politique, au contraire, s'intĂ©resse au rĂ©sultat de l'acte conquĂ©rir et garder le pouvoir, selon Machiavel, ou assurer la libertĂ© et la prospĂ©ritĂ© du peuple, servir l'intĂ©rĂȘt public, selon les LumiĂšres. La politique a souvent Ă©tĂ© accusĂ©e de mettre en Ćuvre la maxime immorale selon laquelle "la fin justifie les moyens". De fait, un homme politique se juge Ă son efficacitĂ© et Ă ses rĂ©sultats, non Ă ses Ă©tats d'Ăąme et Ă ses bonnes intentions. Peut-on s'enfermer dans la subjectivitĂ© morale et tourner le dos Ă une politique nĂ©cessairement " sale " pour garder les " mains propres " ? Ou la morale m'oblige-t-elle Ă m'engager dans une action politique pour rendre objectifs mes idĂ©aux et mes valeurs ? Puis-je ĂȘtre libre seul et contre tous, ou ne suis-je vraiment libre que si je me bats aussi pour la libertĂ© de tous ? La morale peut-elle se contenter d'une bonne conscience Ă©goĂŻste et frileuse, ou oblige-t-elle Ă se rĂ©aliser dans une responsabilitĂ© collective ? L'action morale ne s'intĂ©resse pas Ă la politique L'acte moral ne s'intĂ©resse qu'Ă l'intention subjective ma conscience sait que j'agis selon mon devoir, et peu importe le rĂ©sultat. Par exemple, je ne dois pas mentir, et cela peut avoir des effets catastrophiques en politique de toujours dire la vĂ©ritĂ©. La politique est rapports de force et lutte pour le pouvoir. Elle s'oppose donc aux devoirs moraux qui supposent le respect d'autrui. La politique est confrontation d'intĂ©rĂȘts particuliers et d'ambitions personnelles, lutte de classes ou compĂ©tition impitoyable. S'intĂ©resser Ă la politique, c'est accepter que tous les moyens sont bons, c'est accepter cynisme et immoralitĂ©. Epicure illustre cette incompatibilitĂ© de la morale et de la politique. "Pour vivre heureux, vivons cachĂ©s " Horace. Vivre avec ses amis, et se garder de la politique est la garantie du bonheur. Il semble ici qu'on ne puisse agir moralement que si on se dĂ©sintĂ©resse de la politique, car les moyens et les fins s'opposent. S'intĂ©resser Ă la politique serait la ruine de la conscience morale ; ce serait accepter d'avoir "les mains sales " Sartre Agir moralement oblige Ă s'engager en politique On ne peut se contenter de faire " la belle Ăąme " Hegel une bonne conscience satisfaite de ses bonnes intentions subjectives est irresponsable, lĂąche et Ă©goĂŻste. La devoir subjectif doit se prolonger en devoir objectif pour changer le monde et assurer un progrĂšs politique. Si la morale est une action, aucune action ne peut faire abstraction du contexte social et politique. Sous l'Occupation, pouvait-on ĂȘtre honnĂȘte et dire toujours la vĂ©ritĂ©, sans risquer de dĂ©noncer des Juifs ou des RĂ©sistants ? "L'engagement politique est une suite logique de l'exigence morale je ne suis pas libre tant l'humanitĂ© entiĂšre ne l'est pas " Sartre. On ne peut se contenter de faire la charitĂ© pour "faire le bien ". Faire le bien pour sa famille, ses amis, son pays, toute l'humanitĂ©, impose de faire des lois, de prendre des responsabilitĂ©s collectives, d'agir sur les Etats. Le bien subjectif doit devenir le bien objectif Hegel, Marx. Agir moralement, c'est agir " en situation ", et donc tenir compte du contexte politique suis-je sous une dictature ou une dĂ©mocratie ? Agir moralement, c'est au minimum s'intĂ©resser Ă la politique, ou, mieux, s'engager en politique. S'intĂ©resser sans confondre morale et politique Pourtant, on ne peut ignorer que politique et morale ne font pas bon mĂ©nage. Il est difficile de rĂ©ussir en politique en respectant une intĂ©gritĂ© morale. Faut-il donc renoncer ou trouver un Ă©quilibre ? S'intĂ©resser n'est pas forcĂ©ment s'engager. On peut opposer Raymond Aron, "spectateur engagĂ© ", qui garda un regard lucide sur le communisme, Ă Sartre, fortement engagĂ© dans les mouvements gauchistes et a la responsabilitĂ© des illusions de l'Ă©poque sur le totalitarisme. S'intĂ©resser sans s'engager suppose un certain recul et une certaine distance avec la " chose politique " qui prĂ©serve une libertĂ© de conscience et de jugement moral. La piĂšce de Sartre, " Les mains sales ", dit bien ce risque d'un naufrage moral dans un engagement politique aveugle aux moyens employĂ©s. " S'intĂ©resser Ă la politique " cette formule rĂ©sume bien le fait qu'on ne vit pas seul, que l'homme est un " animal politique " Aristote, et que tout ce qui est humain a une dimension politique. Mais, en mĂȘme temps, ce rapport a la politique doit ĂȘtre mĂ©diatisĂ© par une conscience morale qui jamais n'abdique devant le machiavĂ©lisme la fin ne saurait justifier tous les moyens. Comme le rĂ©sumait Aristote, le citoyen recherche le bonheur au moyen de la politique il est plus facile d'ĂȘtre heureux dans une citĂ© libre que dans une tyrannie. On ne peut ĂȘtre heureux ou honnĂȘte en faisant abstraction de la politique. Mais la politique est un moyen, non une fin en soi. Cela suppose de bien distinguer l'ordre de la morale et celui de la politique soumettre la morale Ă la politique serait cynisme et machiavĂ©lisme ; rĂ©duire la politique Ă la morale serait angĂ©lisme, naĂŻvetĂ© de " belle Ăąme ", et irresponsabilitĂ©. Les piĂšges Ă Ă©viter Ne pas se prĂ©cipiter sur l'actualitĂ© et faire un contresens. Ne pas inverser la question et ne pas traiter " peut-on faire de la politique sans ĂȘtre moral " Ne pas oublier qu'il s'agit d'agir, d'action cohĂ©rente ; non simplement de conscience, d'idĂ©es ou de sentiments. D'oĂč le nĂ©cessaire passage de la subjectivitĂ© morale Ă l'objectivitĂ© politique. âșâșâșAutre corrigĂ© Ă lire sur le site internet de notre partenaire l'Etudiant . "Le travail permet-il de prendre conscience de soi?" ProblĂšme le travail, c'est d'abord le labeur auquel nous sommes tous soumis en tant qu'animal soumis au processus vital et aux mĂȘmes besoins qui ne nous distinguent pas les uns des autres mais le travail, c'est aussi le fait de transformer la matiĂšre pour produire quelque chose, faire un ouvrage, une Ćuvre pouvant ĂȘtre en accord avec nos dĂ©sirs qui eux sont censĂ©s nos appartenir et dĂ©finir, la suite Ă lire sur le site internet de l'Etudiant ici. âșâșâș Le corrigĂ© de l'explication de texte de Bergson , Ă lire sur le site de notre partenaire l' L'auteur examine la question de la dĂ©finition d'un jugement vrai. Si la rĂ©ponse Ă cette question semble satisfaisante comme adĂ©quation de la vĂ©ritĂ© Ă la rĂ©alitĂ©, il n'en reste pas moins difficile Ă comprendre que cette adĂ©quation n'est pas Ă penser comme le rapport d'une copie Ă son modĂšle, la suite du corrigĂ© ici. > L'interview de Patrick Ghrenassia, agrĂ©gĂ© de philosophie auteur du livre PrĂ©pabac Philosophie chez Hatier. Il Ă©tait l'invitĂ© de France info ce lundi midi pour revenir sur l'Ă©preuve de philosophie du baccalaurĂ©at En sĂ©rie technologique STG Les Ă©lĂšves sauf ceux de la sĂ©rie TMD techniques de la musique et de la danse avaient trois sujets ce lundi aprĂ©s-midi "Etre libre, est-ce n'obĂ©ir Ă aucune loi?" "La diversitĂ© des cultures sĂ©pare-t-elle les hommes? Explication d'un texte de Descartes de RĂšgles pour la direction de l'esprit. âșâșâș CorrigĂ© du sujet "Etre libre, n'est-ce obĂ©ir Ă aucune loi ? " sur le site de notre partenaire de l'Ătudiant. OĂč l'on apprend notamment que pour le sens commun, la libertĂ© se rĂ©duit Ă faire ce que l'on veut, et ce qui est extĂ©rieur Ă nos propres dĂ©sirs apparaĂźt alors comme une entrave pour l'accomplissement sans limite et absolu de ces derniers. âșâșâș CorrigĂ© du sujet "La diversitĂ© des cultures sĂ©pare-t-elle les hommes ? " Ă retrouver lui aussi sur le site de notre partenaire. âșâșâș CorrigĂ© de l'explication de texte de Descartes Ă lire sur le site internet de l'Etudiant. Dans ce texte, Descartes affirme que la connaissance ne peut pas ĂȘtre fondĂ©e sur la majoritĂ© des opinions, la suite Ă lire ici.
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Philosophie- Devoir Maison. Quelques réserves sur le texte de Bergson : 1) Sur la vivacité de la conscience : Nous pouvons rester dans l'indécision, si le choix à faire est trop difficile. Ce philosophe s'intéresse au domaine de l'existence hypothétique ou non de l'ùme et
Le temps est une dimension de la conscience. Dans Essai sur les donnĂ©es immĂ©diates de la conscience, Henri Bergson remet en question la conception du temps partagĂ©e par le sens commun, la philosophie et la science. Il montre que lâĂ©coulement du temps est autant, sinon davantage une propriĂ©tĂ© liĂ©e Ă la perception individuelle du sujet quâune dimension mesurable de la rĂ©alitĂ©. >> La critique de la raison pure de Kant sur un post-it Le temps est une donnĂ©e objective liĂ©e Ă lâespace. Bergson montre en effet quâil correspond en pratique Ă la mesure dâune rĂ©pĂ©tition dans lâespace. Comme il peut ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment mesurĂ© avec un chronomĂštre, une montre, un calendrier, etc., il est donc divisĂ© et spatialisĂ©. Le philosophe illustre son explication en analysant la consultation dâune horloge Quand je suis des yeux, dĂ©crit-il, sur le cadran de lâhorloge, le mouvement de lâaiguille qui correspond aux oscillations du pendule, je ne mesure pas de la durĂ©e, comme on paraĂźt le croire ; je me borne Ă compter des simultanĂ©itĂ©s ⊠En dehors de moi, dans lâespace, il nây a jamais quâune position unique de lâaiguille et du pendule, car des positions passĂ©es il ne reste rien » Essai sur les donnĂ©es immĂ©diates de la conscience. Lâobservateur qui compte soixante secondes se ne fait donc que remplacer, Ă soixante reprises, une oscillation par un autre dans lâespace. Or, les diffĂ©rentes positions de lâaiguille nâont aucun lien entre elles, car elles nâindiquent que du prĂ©sent. Ainsi, pour Bergson, la mesure du temps physique nâĂ©quivaut en rĂ©alitĂ© quâĂ la mesure de lâespace. DĂšs lors, et le sens commun et la science se reprĂ©sentent en fait le temps grĂące Ă lâespace, un milieu homogĂšne et extĂ©rieur Ă la conscience humaine. >> La mĂ©thode expĂ©rimentale de Claude Bernard sur un post-it Bergson oppose le temps de la science et la durĂ©e de la conscience Le temps se distingue de la durĂ©e. Celle-ci dĂ©signe, dans la terminologie de Bergson, le temps psychologique qui est lui subjectif et relatif. Alors que le temps est extĂ©rieur Ă lâhomme, la durĂ©e lui est intime. Comme elle est Ă©prouvĂ©e par le sujet, elle ne peut pas ĂȘtre divisĂ©e ni mesurĂ©e, car la conscience est un flux homogĂšne. Le philosophe illustre cette spĂ©cificitĂ© de la durĂ©e en donnant lâexemple de la perception de la fonte dâun sucre dans lâeau si je veux me prĂ©parer un verre dâeau sucrĂ©e, explique Bergson, jâai beau faire, je dois attendre que le sucre fonde. Ce petit fait est gros dâenseignements. Car le temps que jâai Ă attendre nâest plus ce temps mathĂ©matique qui sâappliquerait aussi bien le long de lâhistoire entiĂšre du monde matĂ©riel, lors mĂȘme quâelle serait Ă©talĂ©e tout dâun coup dans lâespace. Il coĂŻncide avec mon impatience, câest-Ă -dire avec une certaine portion de ma durĂ©e Ă moi, qui nâest pas allongeable ni rĂ©trĂ©cissable Ă volontĂ©. Ce nâest plus du pensĂ©, câest du vĂ©cu » Essai sur les donnĂ©es immĂ©diates de la conscience. Ainsi, la durĂ©e Ă©prouvĂ©e par la conscience est diffĂ©rente du temps des horloges parce quâelle est propre Ă lâindividu, Ă un Ă©tat dâesprit, Ă certaines circonstances, ou Ă une sociĂ©tĂ©. Elle est pour Bergson le temps vĂ©ritable, inaccessible pour la science. >> Le Cogito de Descartes sur un post-it Le temps ne permet pas de tout comprendre de lâhomme. En opposant, dâune part, le temps fictif, abstrait, homogĂšne et vide des scientifiques, et dâautre part, le temps vĂ©cu de la durĂ©e pure, Bergson veut dĂ©montrer lâincapacitĂ© de la science Ă maĂźtriser le temps rĂ©el dans lequel Ă©volue lâindividu. Ă la vĂ©ritĂ©, le scientifique ne peut pas atteindre lâĂ©paisseur de la vie, câest-Ă -dire les qualitĂ©s vĂ©cu, mĂ©moire, dĂ©sirs, etc. qui caractĂ©risent la conscience individuelle et Ă©chappent totalement Ă lâexactitude mathĂ©matique. La science ne fait dĂšs lors que donner lâillusion quâelle saisit le temps vĂ©cu elle substitue Ă la durĂ©e un Ă©quivalent symbolique qui nâest quâune reprĂ©sentation pratique. De ce point de vue, sa fonction nâest pas de produire de vĂ©ritables connaissances, mais de lâaction. Il est de lâessence de la science, en effet, Ă©crit Bergson, de manipuler des signes quâelle substitue aux objets eux-mĂȘmes. [âŠ] Pour penser le mouvement, il faut un effort sans cesse renouvelĂ© de lâesprit. Les signes sont faits pour nous dispenser de cet effort en substituant Ă la continuitĂ© mouvante des choses une recomposition artificielle qui lui Ă©quivaille dans la pratique et qui ait lâavantage de se manipuler sans peine » Essai sur les donnĂ©es immĂ©diates de la conscience. Par consĂ©quent, Bergson considĂšre que la philosophie et la mĂ©taphysique, qui ne recourent pas Ă la mĂ©diation du symbolisme scientifique, sont plus Ă mĂȘme de saisir la rĂ©alitĂ© humaine dans son authenticitĂ©. >> La mĂ©thode de Descartes sur un post-it source
lesnĂ©cessitĂ©s de lâaction tendent Ă limiter le champ de la vision. » Henri Bergson, La pensĂ©e et le mouvant Il faut ĂȘtre attentif Ă la premiĂšre phrase (thĂšse de lâauteur) : lâart viserait câest-Ă -dire
Annalesgratuites Bac S : BERGSON, La pensée et le mouvant, 1934. Le sujet 2013 - Bac S - Philosophie - Commentaire d'un texte philosophique. Avis du professeur : Texte de Bergson trÚs connu sur la vérité. Sans difficulté particuliÚre pour un élÚve de S qui doit avoir un bon cours sur la connaissance et le réel. LE SUJET ET SON CORRIGE.
LaPensée et le Mouvant est un livre du philosophe français Henri Bergson, paru en 1934 chez Félix Alcan à Paris.Il s'agit d'un recueil de IX articles précédemment parus entre 1903 et 1923, augmentés d'une introduction inédite qui représente un tiers de l'ouvrage.Il s'agit du dernier livre publié par Bergson. Il a été réédité en 1938 aux Presses universitaires de France, et
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CommentairecorrigĂ© du texte : Bergson, L'Energie spirituelle : "Conscience est synonyme de choix", proposĂ© par bĂ©nĂ©.f (Ă©lĂšve). Texte de Bergson, " Leçons de morale " - Annale corrigĂ©e de Philosophie Terminale L sur Annabac.com, site de rĂ©fĂ©rence. Explication Texte De Bergson. Ă ceux-lĂ nous allons tout droit, Ă celle-ci nous ne venons que par un dĂ©tour ; car câest seulement
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corrigé explication de texte bergson la pensée et le mouvant