Carcela ne saurait suffire d’imputer la rĂ©gression de la priĂšre uniquement Ă  la supĂ©rioritĂ© technique que l’homme s’enorgueillit de possĂ©der sur la nature, qu’il vĂ©nĂ©rait jadis comme divine. On pourrait Ă  ce propos invoquer comme preuve le manque croissant du sens de la priĂšre dans la philosophie des siĂšcles derniers. La priĂšre de la crĂ©ature. La priĂšre de l’homme
Passer au contenu Comment rĂ©agir face aux persĂ©cutions ? Les persĂ©cutions sont inhĂ©rentes Ă  la vie de tous ceux qui dĂ©cident d’assumer la foi au Seigneur JĂ©sus et vivre en accord avec Sa Parole. Lui-mĂȘme nous a alertĂ©, mais Il nous a aussi confortĂ© Ă  leur sujet. Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persĂ©cutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, Ă  cause de moi. RĂ©jouissez-vous et soyez dans l’allĂ©gresse, parce que votre rĂ©compense sera grande dans les cieux ; car c’est ainsi qu’on a persĂ©cutĂ© les prophĂštes qui ont Ă©tĂ© avant vous. » Matthieu 511-12 Selon l’ÉvĂȘque Edir Macedo, ce sujet est d’une extrĂȘme importance pour le maintien de la foi, c’est pour cela qu’il a fait en sorte de parler Ă  ce sujet, durant la Parole Amie transmise rĂ©cemment par la Rede Aleluia. Selon lui, la personne qui a la foi en Dieu a le pouvoir de communication directe avec le TrĂšs-Haut, mais malheureusement, plusieurs ont perdu ce canal de communication avec le CrĂ©ateur parce qu’elles ne supportent pas les persĂ©cutions et par consĂ©quent, elles abandonnent la foi. Peu sont ceux qui rĂ©sistent aux avalanches des injustices, calomnies, mensonges, injures et diffamations Ă  cause de la foi au Seigneur JĂ©sus », commente l’ÉvĂȘque. Cependant, il souligne que c’est exactement pour ces personnes que le Seigneur JĂ©sus a laissĂ© ces paroles. JĂ©sus n’a pas exagĂ©rĂ© lorsqu’Il a parlĂ© de la grandeur de notre rĂ©compense dans le ciel. Pour qu’Il dise qu’elle est grande, c’est parce que c’est quelque chose de si sublime que notre pensĂ©e n’arrive pas Ă  la concevoir » souligne l’ÉvĂȘque. Pour que cela soit encore plus clair pour les auditeurs, l’ÉvĂȘque a lu ce qu’il a Ă©crit au sujet de ce verset dans l’édition de la Saint Bible qui contient ses commentaires de foi Les persĂ©cutions contre les choisis de Dieu ont toujours existĂ© et existeront toujours tant que nous serons dans ce monde. Il y a ceux qui souffrent dans cette vie Ă  cause des mauvais choix qu’ils ont fait et Ă  cause des chemins erronĂ©s qu’ils ont choisi de prendre. Il n’y a aucun honneur Ă  souffrir Ă  cause des erreurs commises, car cela est le fruit qui a Ă©tĂ© semĂ©. Cependant, souffrir Ă  cause de la foi au nom du Seigneur JĂ©sus est un grand privilĂšge. » C’est pour cela qu’au lieu de s’attrister, de se lamenter ou d’essayer de se dĂ©fendre, nous devons nous rĂ©jouir, affirme l’ÉvĂȘque. Si les personnes sont injustes envers vous, parlent mal de vous et vous regardent de travers, rendez grĂące Ă  Dieu », oriente-t-il. Selon lui, elles sont poussĂ©es par la jalousie, le mĂȘme sentiment que CaĂŻn a nourrit Ă  l’égard d’Abel. Cependant, il est important d’avoir en esprit que notre rĂ©compense ne s’obtient pas par ce que nous faisons, mais par ce que nous sommes devant Dieu, par notre caractĂšre, par le fait de marcher en accord avec Sa volontĂ© et souffrir des injures et des diffamations Ă  cause de Son nom. Source Universal CAU2018-08-29T080034+0200 Articles similaires Ce site Web utilise des cookies et des services tiers. Ok Desenseignements texte et audio pour grandir dans la foi et vous ressourcer ! Posts Archive See more posts like this on Tumblr Youtube More you might like Regardez “Le chrĂ©tien peut-il perdre son salut - Nathan Fereyre” sur YouTubeLe chrĂ©tien peut-il perdre son salut ?Message du Pasteur Nathan Fereyre sur notre chaĂźne YouTube AdoreDieu TV. 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UNE VIE BÉNIE OU UNE VIE MAUDITE Qui n'espĂšrera pas que sa vie soit bĂ©nie plutĂŽt que maudite ? Or, une vie bĂ©nie est forcĂ©ment une vie qui sert ElohĂźm le CrĂ©ateur qui est soumise Ă  lui puisque c'est le CrĂ©ateur qui bĂ©nit ce monde de sa bĂ©nĂ©diction son feu sa volontĂ© son Esprit saint. 2. UNE VIE MAUDITE UNE VIE TOURNÉE VERS SOI-MÊME Une vie tournĂ©e vers soi-mĂȘme est l'enseignement de ce monde de la consommation qui proclame faites-vous plaisir », achetez et consommez afin de profiter », recherchez les plaisirs les sensations personnelles », plutĂŽt que de se mettre au service des autres. Or, rechercher les plaisirs personnels lorsqu'on sait qu'on va mourir n'est pas prĂ©parer son Ă©ternitĂ© n'est pas prudent mais correspond Ă  PERDRE SON TEMPS le temps qui nous est donnĂ© afin de prĂ©parer notre Ă©ternitĂ©. Il s'agit d'une mauvaise comprĂ©hension du sens de la vie. 3. RACHETER LE TEMPS Dans un monde qui souffre tel que celui dans lequel nous vivons, que pouvons-nous faire d'autre que de souffrir avec lui ? Si nous acceptons de souffrir avec lui, nous sommes en phase en accord avec lui mais si nous refusons de souffrir avec lui nous nous retrouvons en opposition avec la CrĂ©ation, nous luttons contre elle et nous PERDONS NOTRE TEMPS puisque nous nous opposons au CrĂ©ateur qui est tout-puissant au monde qu'il a ordonnĂ© de cette maniĂšre. 4. QUE SIGNIFIE DONC RACHETER LE TEMPS ET COMMENT LE RACHETER DIREZ-VOUS ? Est-ce utiliser mon argent pour faire des bonnes Ɠuvres ? RĂ©ponse ce monde ne dit-il pas que le temps c'est de l'argent » ? Racheter le temps correspond Ă  UTILISER LE TEMPS qui nous est donnĂ© pour SERVIR le CrĂ©ateur le Seigneur plutĂŽt que les futilitĂ©s de ce monde ou les gloires temporelles qui ne dureront pas, c'est accepter de renoncer Ă  sa propre vie afin de sauver son Ăąme puisque c'est la volontĂ© du CrĂ©ateur qui dĂ©clare dans sa Parole qu'il dĂ©sire que toute Ăąme soit sauvĂ©e selon 1TimothĂ©e 24 plutĂŽt que perdue condamnĂ©e Ă  cause de ses Ɠuvres mauvaises le pĂ©chĂ©. Racheter le temps c'est chercher le CrĂ©ateur pendant le temps qu'il nous donne Ă  vivre selon sa Parole, un temps favorable au Salut. LES JOURS SONT MAUVAIS POUR CE MONDE EphĂ©siens 51 Devenez donc imitateurs d'ElohĂźm, comme des enfants bien-aimĂ©s, 2 et marchez dans l'amour, de mĂȘme que le Mashiah nous a aimĂ©s et s'est livrĂ© lui-mĂȘme Ă  ElohĂźm pour nous. 15 Prenez donc garde de vous conduire soigneusement, non comme des insensĂ©s, mais comme des sages, 16 RACHETANT LE TEMPS, parce que les jours sont mauvais. 17 C'est pourquoi ne devenez pas insensĂ©s, mais comprenez quelle est la volontĂ© du Seigneur. LA NATURE SOUFFRE ET SOUPIRE Romains 822 Car nous savons que, jusqu'Ă  ce jour, toute la crĂ©ation soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. 23 Et non seulement elle, mais nous aussi qui avons l'offrande du premier fruit de l'Esprit, nous aussi, nous soupirons en nous-mĂȘmes en attendant assidĂ»ment et patiemment l'adoption, la rĂ©demption de notre corps. Hommes et femmes de ce monde, ma Parole ne dit-elle pas que je ne mettrai pas dehors celui qui vient Ă  moi, dit YĂ©hoshoua ? Croyez en moi. ___________________________________________________ 1 parole pour l'Ă©tranger – – Des messages de l'ElohĂźm CrĂ©ateur pour ceux qui ne le connaissent pas Youtube Culte Ă  distance, du dimanche 21 juin 2020 Église ChrĂ©tienne RĂ©formĂ©e de Beauce “Conduis-moi sur le rocher trop Ă©levĂ© pour moi!” Psaume 61 Par Mario Veilleux —- Merci Ă  pour le chant suivant Oh! JĂ©sus, mon sauveur Merci Ă  Église ChrĂ©tienne ÉvangĂ©lique de Grenoble pour les chants suivants AttachĂ© Ă  la croix Quel repos Youtube Regardez “Qu'est-ce que le besoin spirituel ? Podcast Penser pour Croire” sur YouTubeC'est quoi le besoin spirituel ? Est-ce qu'on en a tous un ? Quels sont les diffĂ©rents moyen de le remplir ? RĂ©ponses dans ce podcast Youtube Regardez “Le chrĂ©tien et la nourriture - Nathan Fereyre” sur YouTubeLe chrĂ©tien et la nourriture - Nathan FereyreLe chrĂ©tien peut-il manger de tout ? Y a t-il des exceptions ? Oui, non et surtout est-il des viandes “sacrifiĂ©es aux idoles” comme le mentionne la Bible ? C'est ce que nous allons voir de maniĂšre concrĂšte et directe dans cette Youtube Regardez “Le Club 700 - Kay guĂ©rit de la Covid-19 , CBN apporte de l'eau potable Ă  la famille TAO..” sur YouTubeSalut chers amis du Club 700. Si vous n'avez pas suivi notre Ă©mission du dimanche dernier, vous pouvez vous rattraper en suivant le lien ci-dessous. On se donne rendez-vous dimanche prochain pour un autre Ă©pisode inĂ©dit, sur notre chaĂźne YouTube.🔮Abonnez-vous ici Youtube Regardez “Le Club 700 - De la paralysie Ă  la mobilitĂ© totale, pasteur Luc Henrist, Orphan’s Promise” sur YouTubeShalom bien-aimĂ©s dans le Seigneur. Un nouvel Ă©pisode de votre Ă©mission Le Club 700 est disponible sur notre chaĂźne YouTube. Le Seigneur vous bĂ©nira certainement Ă  travers ces tĂ©moignages et ces enseignements riches. Amen !🔮 CBNAfrique Guerison Miracle Youtube Voicivotre nouvelle "Capsule V.I.P. avec P. Guy #50" du Carrefour ChrĂ©tien des Maskoutains du jeudi 3 fĂ©vrier Ă  19h. Dans cette capsule, P. Guy rĂ©pond Ă  Ne pas Ă©dulcorer l'ÉvangileLa question est sĂ©rieuse dans un monde dur, oĂč il faut se battre pour conquĂ©rir sa place au soleil, est-ce rendre service aux jeunes que de leur faire dĂ©couvrir l'Ă©vangile des BĂ©atitudes ? Et certains chrĂ©tiens de s'interroger si je suis victime d'une agression, est-ce "Ă©vangĂ©liquement correct" d'aller porter plainte ? Ne dois-je pas plutĂŽt suivre l'invitation de JĂ©sus "Si quelqu'un te donne un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l'autre" Matthieu 5,39 ?Notons que Machiavel, dĂ©jĂ , critiquait les principes chrĂ©tiens pour la mĂȘme raison "Il me paraĂźt que ces principes, en rendant les hommes plus faibles, les ont disposĂ©s Ă  ĂȘtre plus facilement la proie des mĂ©chants. Ceux-ci ont vu qu'ils pouvaient tyranniser sans crainte des hommes qui, pour aller en paradis, sont plus disposĂ©s Ă  supporter les injures qu'Ă  les venger". Nicolas Machiavel Discours sur la premiĂšre dĂ©cade de Tite Live, livre II, ch. 2.Une solution de facilitĂ© est Ă  Ă©carter d'emblĂ©e gommer, dans les Ă©vangiles, tout ce que dit JĂ©sus sur l'amour des ennemis, le refus du glaive, le pardon des offenses. Il faudrait alors en faire autant avec toutes les paroles de JĂ©sus que nous trouvons inapplicables dans notre sociĂ©tĂ© condamnation de la richesse, accueil de l'Ă©tranger, indissolubilitĂ© du mariage, des ennemis, pour JĂ©sus, n'est pas une invitation adressĂ©e Ă  quelques-uns ; c'est ce qui doit distinguer ses disciples des paĂŻens "Si vous aimez ceux qui vous aiment, que faites-vous d'extraordinaire ? Les paĂŻens n'en font-ils pas autant?" Matthieu, 5, 46. Que notre sociĂ©tĂ© nous paraisse rude, compĂ©titive, souvent violente - mais celle du temps de JĂ©sus ne l'Ă©tait-elle pas autant, sous d'autres formes ? - ce n'est pas une raison pour s'abstenir d'y faire retentir ce message, bien au contraire ! Si l'Évangile doit ĂȘtre une "bonne nouvelle", un "salut", pour cette sociĂ©tĂ©-lĂ , c'est justement parce qu'il annonce qu'il y a du bonheur Ă  ĂȘtre doux et misĂ©ricordieux, que la violence n'est ni une nĂ©cessitĂ© ni une fatalitĂ©. N'allons pas affadir le sel de l'Évangile il est sel pour le monde, pas seulement pour moyen, donc, d'Ă©chapper par la gomme Ă  l'irritante question attachĂ© Ă  l'Évangile, comment me comporter si je suis volĂ©, agressĂ©, diffamĂ© ?Inventer une autre rĂ©ponse Ă  la violence ?L'Évangile, justement, l'avons-nous bien lu ? On lui fait parfois dire autre chose que ce qu'il dit ! Si, prenant "au pied de la lettre" le Sermon sur la Montagne, nous en faisons un rĂ©pertoire d'obligations morales, nous en trahissons l'Esprit. InterprĂ©ter, ce n'est pas Ă©dulcorer. Un bon exemple nous est fourni avec l'invitation Ă  "tendre l'autre joue", puisque JĂ©sus lui-mĂȘme ne s'y conforme pas ! Quand, lors de sa Passion, il reçoit un soufflet, il ne rĂ©agit pas en tendant l'autre joue, mais en parlant Ă  son agresseur "Si j'ai mal parlĂ©, tĂ©moigne de ce qui est mal, mais si j'ai bien parlĂ©, pourquoi me frappes-tu ?" Jean 18, 22-23.Face Ă  une agression, ce n'est pas la passivitĂ© que JĂ©sus recommande, mais l'invention d'une rĂ©ponse autre que celle qui va de soi la violence symĂ©trique. "Tendre l'autre joue" n'est pas une "recette" Ă  appliquer au pied de la lettre, mais une mise en garde contre toute rĂ©ponse qui alimenterait la spirale de la violence prolifĂ©rante. Car toute violence se lĂ©gitime par une violence antĂ©rieure "C'est lui qui a commencĂ© !", s'exclament les bambins du jardin d'enfants comme les nations se dĂ©clarant la guerre JĂ©sus nous dit ici la question n'est pas de savoir qui a commencĂ©, mais comment je puis, moi, faire en sorte que ça ne continue pas. On pense au mot de Gandhi "Oeil pour oeil, et le monde finira aveugle".Ayez des ennemis, et aimez-les !Ont-ils lu l'Évangile avec attention ceux qui croient que l'idĂ©al chrĂ©tien serait de vivre sans conflit et sans ennemis ? JĂ©sus n'a jamais dit "N'ayez pas d'ennemis", mais "Aimez vos ennemis", ce qui suppose que nous en ayons ! Lui-mĂȘme en a de mortels - ils le tueront - et il annonce Ă  ses disciples qu'eux aussi en auront s'ils sont fidĂšles Ă  son message. On connaĂźt ce passage, si dĂ©routant "Je ne suis pas venu apporter la paix sur la terre, mais le glaive. Car je suis venu opposer l'homme Ă  son pĂšre, la fille Ă  sa mĂšre et la bru Ă  sa belle-mĂšre on aura pour ennemis les gens de sa famille" Matthieu 10, 34. Face Ă  la Parole de JĂ©sus, il faut prendre parti, pour ou contre. Ainsi, aux ennemis "habituels" ceux de toute vie sociale, politique, Ă©conomique, JĂ©sus rajoute une source supplĂ©mentaire d'inimitiĂ©. Le chrĂ©tien qui n'aurait aucun ennemi devrait s'interroger n'aurait-il pas affadi l'Évangile ?Ces ennemis, JĂ©sus invite Ă  les "aimer" ! Mais quel sens donner au verbe aimer appliquĂ© Ă  ceux qui, par dĂ©finition, nous font du mal ? Eprouver Ă  leur Ă©gard des sentiments d'affection ? Les laisser accomplir tout le mal qu'ils peuvent faire ? Dans le cas qui nous occupe, refuser de porter plainte, au risque d'encourager la rĂ©cidive ? La non-violence Ă©vangĂ©lique n'est pas le refus du conflitA l'Ă©vidence non. Car aimer, c'est d'abord vouloir le bien de l'autre. Toute personne qui fait le mal se fait du mal Ă  elle-mĂȘme ; c'est donc l'aimer que de chercher Ă  l'en empĂȘcher. A condition que ce soit en la respectant comme personne. Ici s'introduit une exigence centrale du Sermon sur la montagne le refus de la violence. La non-violence Ă©vangĂ©lique n'est pas le refus du conflit car comment faire rĂ©gner la justice sans entrer en conflit avec les responsables des injustices ? ni le rĂȘve d'un monde qui ne serait pas traversĂ© par le mal, la haine, la violence. Elle invite Ă  privilĂ©gier, dans tous nos combats, les moyens ne portant atteinte ni Ă  la vie physique d'autres ĂȘtres humains tuĂ©s, blessĂ©s, menacĂ©s de mort ni Ă  leur dignitĂ© diffamĂ©s, humiliĂ©s, etc.Ces moyens, je n'ai pas Ă  les chercher dans l'Évangile, mais dans le droit, la politique, la psychologie, le simple bon sens Quel est, dans chaque cas, la meilleure attitude pour mettre un "ennemi" hors d'Ă©tat de nuire sans lui faire violence ? Il se peut que, dans certains cas - notamment si je puis Ă©tablir un contact personnel avec lui - il soit bon de ne pas porter plainte. Mais, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, je puis recourir aux "institutions" qui, sans ĂȘtre non-violentes au sens Ă©vangĂ©lique du mot, permettent du moins une gestion "moins violente" des conflits. Renonçant Ă  la vengeance, Ă  la violence symĂ©trique, je remets Ă  un tiers neutre - l'Etat, Ă  travers sa police, sa justice - le double soin de rĂ©duire la probabilitĂ© de rĂ©cidive le fait-il efficacement, c'est un tout autre dĂ©bat ! et d'affirmer l'autoritĂ© d'une Loi sans laquelle la violence brute rĂšgnerait entre les hommes.
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RĂ©agird’une maniĂšre constructive, implique d’investir en soi. Il s’agit de transformer votre sentiment d’injustice en motivation pour Ă©liminer ou rĂ©duire une mauvaise habitude. En d’autres termes, rĂ©voltez-vous contre vos orniĂšres nuisibles. De cette façon, les injustices vous aideront Ă  progresser. En percevant l’injustice comme une motivation de > Entretien avec Mathieu Beys, juriste Âč. Propos recueillis par Julien NĂšve. Pour l’auteur de l’indispensable Mes droits face Ă  la police » il convient de ne pas rester bras ballants face aux descentes de police dans les Ă©coles. Aussi, Mathieu Beys dĂ©fend la nĂ©cessitĂ© pour l’école de renforcer les connaissances juridiques des jeunes tant sur leurs devoirs que sur leurs droits afin de pouvoir rĂ©agir correctement en cas d’opĂ©ration policiĂšre menĂ©e au sein de leur Ă©tablissement. Ne pas rĂ©agir revient au mieux Ă  banaliser ce genre d’interventions et au pire Ă  les valoriser aux yeux des parents. Vous dĂ©fendez l’idĂ©e qu’il est possible de rĂ©agir face aux opĂ©rations policiĂšres menĂ©es dans les Ă©colesÂČ. Oui et c’est trĂšs important de le dire! RĂ©agir c’est en premier lieu demander des comptes aux directions sur les raisons qui les ont poussĂ©es Ă  faire appel Ă  la police, mais aussi demander aux forces de polices de s’expliquer sur les raisons qui les ont motivĂ©es Ă  intervenir. La police a en effet l’obligation de tout mettre en Ɠuvre pour limiter aussi bien l’usage de la force que l’ingĂ©rence dans la vie privĂ©e des personnes. En second lieu, demandons-nous si, dans la maniĂšre dont l’opĂ©ration s’est dĂ©roulĂ©e, on a bien tenu compte de l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur du jeune, cette grosse tarte Ă  la crĂšme qui occupe nombre de col- loques mais qu’il faudrait peut-ĂȘtre penser Ă  appliquer sur le terrain. Il est impĂ©ratif que les policiers, en tant qu’acteurs de terrain, en tiennent compte dans la prĂ©paration de l’intervention comme dans son dĂ©roulement, avec ou sans chiens renifleurs. Rappelons enfin que le dialogue est Ă©galement une maniĂšre de rĂ©agir et qu’il revient aux professeurs, Ă©ducateurs, surveillants et membres du PMS d’engager le dia- logue avec la police au cours de l’opĂ©ration, mais aussi Ă  postĂ©riori par le biais d’un courrier au commissariat pour demander quel est le bilan de l’opĂ©ration et quelle Ă©tait la raison spĂ©cifique de la fouille des Ă©lĂšves, puisqu’il est nĂ©cessaire d’avoir des indices prĂ©alables Ă  la fouille pour justifier sa lĂ©galitĂ©. Le fait qu’un chien policier s’arrĂȘte sur un Ă©lĂšve constitue-t-il une raison suffisante pour entreprendre une fouille plus approfondie ? La loi manque malheureusement de prĂ©cision Ă  ce sujet. Alors qu’en gĂ©nĂ©ral la police soutient que c’est une raison suffisante, on pourrait considĂ©rer que se faire renifler par un chien constitue dĂ©jĂ  une forme de fouille. Partant, l’intervention du chien en elle- mĂȘme nĂ©cessite un indice prĂ©alable pour ĂȘtre lĂ©gitimĂ©e. À ma connaissance, cette question n’a pas Ă©tĂ© tranchĂ©e par les tribunaux. Ceci dit, mĂȘme s’il s’avĂšre que la fouille Ă©tait justifiĂ©e, il est Ă  mon avis sain de systĂ©matiquement demander les raisons spĂ©cifiques de la fouille de maniĂšre Ă  Ă©viter que ce genre d’intervention policiĂšre mobilisant une armada que l’on verrait plutĂŽt destinĂ©e Ă  la capture de gros trafiquants puisse ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme quelque chose de normal. Quelle que soit la raison d’une intervention de police, elle dĂ©bouche gĂ©nĂ©ralement sur une sanction, voire un renvoi pour les jeunes attrapĂ©s avec du cannabis. Peut-on introduire un recours sur base d’une Ă©ventuelle irrĂ©gularitĂ© de procĂ©dure ? Dans une procĂ©dure pĂ©nale, qu’il s’agisse d’une condamnation judiciaire ou d’une mesure administrative, il existe une forme de jurisprudence, trĂšs contestable par ailleurs, selon laquelle les irrĂ©gularitĂ©s sont couvertes, sauf si la loi elle-mĂȘme ne prĂ©voit pas la nullitĂ© de la procĂ©dure, si la preuve n’est pas fiable Ă  cause de l’irrĂ©gularitĂ© ou s’il y a une atteinte au procĂšs Ă©quitable. En droit administratif par contre, cela n’existe pas comme tel. On pourrait donc encore plaider que si l’exclusion d’un Ă©lĂšve est le rĂ©sultat d’une fouille irrĂ©guliĂšre, l’irrĂ©gularitĂ© de cette fouille devrait aussi vicier la dĂ©cision consĂ©cutive. Mais ce n’est pas gagnĂ© d’avance. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt de systĂ©matiser les demandes de comptes Ă  la police ou aux directeurs d’école, voire aux autoritĂ©s administratives qui sont censĂ©es surveiller la police, c’est-Ă -dire les bourgmestres et mandataires communaux au sein du conseil communal. Cela permettrait, au sein des zones de police, de crĂ©er un dĂ©bat sur la lĂ©gitimitĂ©, car ce n’est pas seulement un dĂ©bat juridique mais Ă©galement un dĂ©bat politique. Si un jeune n’a pas envie de se laisser fouiller lors d’une intervention policiĂšre, quelle est sa marge de manƓuvre pour refuser ? Si la fouille est lĂ©gale et si le policier respecte les conditions — ce que le jeune n’est pas en mesure de vĂ©rifier sur le terrain —, le jeune n’a pas le droit de refuser. Il a le droit de dire qu’il n’est pas d’accord, mais s’il rĂ©siste et persiste dans son refus, le policier peut utiliser la force pour le contraindre Ă  la fouille. Il est bien entendu fortement dĂ©conseillĂ© de rĂ©sister avec menace ou violence Ă  une fouille, cela n’empĂȘche pas de pouvoir exprimer calmement son refus ou son dĂ©saccord par rapport Ă  l’opĂ©ration menĂ©e. Attention, tant le refus du jeune que l’illĂ©galitĂ© de la fouille n’entrainent pas nĂ©cessairement l’illĂ©galitĂ© des constats faits par la suite. À nouveau, c’est important que cela ne devienne pas un fait acceptĂ© par tous, une normalitĂ©. Mais pour rĂ©agir, il faudrait que les jeunes soient informĂ©s de leurs droits. Dans le cas d’une Ă©cole oĂč la police est intervenue, il me semble effectivement important de tirer les leçons des opĂ©rations sur un plan pĂ©dagogique et donc d’en profiter pour inculquer aux Ă©lĂšves les principes de base de ce que sont les droits des citoyens face Ă  ce type d’interventions constituant une certaine forme d’intrusion, voire de violence. Les jeunes doivent savoir que la police n’a pas tous les droits, que cela fait partie de la dĂ©finition de la dĂ©mocratie et de l’état de droit, que les policiers aussi doivent respecter la loi dans le cadre de leurs interventions, que les citoyens qui ne sont pas satis- faits ont des recours
 Je suis d’ailleurs toujours Ă©tonnĂ© que ça ne figure pas au programme scolaire. On pense Ă©videmment ici au cours de rien »  Bien entendu ! Pourquoi ne pas profiter de ce cours de rien pour inclure une dose massive de droits de l’homme dans les programmes ? Et, parmi les droits de l’homme, la question des rapports avec la police qui peut toucher directement les jeunes. On constate aujourd’hui une recrudescence des descentes de police dans les Ă©coles. Comment pourrait-on interprĂ©ter le phĂ©nomĂšne ? J’ai le sentiment que nous sommes passĂ©s d’un schĂ©ma oĂč les problĂšmes de drogue devaient ĂȘtre cachĂ©s, que le plus important Ă©tait de ne pas nuire Ă  la rĂ©putation de l’école et qu’il fallait laver son linge sale en famille — Ă©ventuellement en excluant discrĂštement les Ă©lĂ©ments considĂ©rĂ©s comme les plus perturbateurs ou problĂ©matiques — Ă  un monde oĂč l’intervention policiĂšre devient presque un facteur de propagande pour la bonne rĂ©putation de l’école. C’est trĂšs inquiĂ©tant car cela signifie que l’école, supposĂ©e promouvoir l’esprit critique, devient, avec la mobilisation de l’appareil policier, le vecteur d’une rĂ©ponse. Les politiques n’ont-ils pas Ă©galement un rĂŽle Ă  jouer dans cette situation ? J’ai l’impression qu’il y a trĂšs peu de politiques qui Ă©chappent Ă  l’idĂ©e selon laquelle la rĂ©pression a des effets positifs et que, plus la police est visible, plus l’état justifie sa politique. L’école, qui Ă©chappait avant Ă  cette logique, devient aujourd’hui un espace parmi d’autres dans lequel les politiques cherchent Ă  dĂ©montrer qu’ils agissent pour contrer ce phĂ©nomĂšne. C’est la mĂȘme chose avec l’antiterrorisme, d’ailleurs. Dans cette logique, la lutte contre la drogue, comme celle contre le terrorisme, nĂ©cessite une prĂ©sence visible qui n’a vraisemblablement aucun impact. Pour le terrorisme, on met l’armĂ©e en avant, pour la drogue, on met en place les chiens et les policiers. Or, cette capacitĂ© policiĂšre serait peut-ĂȘtre plus utile ailleurs. À mon sens, c’est une tendance inquiĂ©tante qu’il faut dĂ©noncer. À nouveau, n’est-ce pas justement le rĂŽle de l’école de poser ces questions-lĂ  ? Oui, bien entendu. Plus globalement, chaque citoyen devrait se demander si ses impĂŽts sont bien utilisĂ©s quand autant de policiers sont mobilisĂ©s pour rĂ©colter un couteau Ă  cran d’arrĂȘt et trois grammes de cannabis aprĂšs la fouille de centaine d’élĂšves ? Il faut systĂ©matiser les rĂ©actions et construire un argumentaire qui ne soit pas uniquement centrĂ© sur les droits de l’homme, dans un langage difficilement audible, en questionnant le coĂ»t-bĂ©nĂ©fice de ces opĂ©rations. Un discours axĂ© sur le fait que, dans un contexte de crise oĂč tout le monde doit faire des Ă©conomies, des ressources financiĂšres, matĂ©rielles et humaines sont mobilisĂ©es pour un rĂ©sultat minimal. Pourtant, on sait depuis longtemps que le calcul coĂ»t-bĂ©nĂ©fice est quasi nul pour la prohibition en gĂ©nĂ©ral. N’est-ce pas se tromper de dĂ©bat ? On peut mettre en cause les opĂ©rations sans mettre en cause la prohibition. C’est un dĂ©bat absolument important qu’il faut mener, or c’est un tabou auprĂšs de la plupart des partis politiques. Toutefois, ce tabou est en train d’ĂȘtre progressivement levĂ©, et pas uniquement pour des raisons du droit Ă  la dĂ©fonce ». Il est Ă©galement important de changer les idĂ©es toutes faites propagĂ©es par les mĂ©dias. Cette idĂ©e du signal fort, en rĂ©alitĂ©, se mord la queue. En effet, en faisant une opĂ©ration tous les ans, on banalise complĂštement les interventions policiĂšres. Quelles seraient vos pistes pour Ă©viter la rĂ©pression Ă  l’école ? Il me semble que l’école devrait, dans un premier temps, organiser une vraie campagne d’information en posant la question des effets de la consommation de cannabis sur la santĂ©. En rĂ©alitĂ©, passer par la rĂ©pression occulte l’information selon laquelle le cannabis n’est pas inoffensif. Par ailleurs, il serait plus intĂ©ressant de dĂ©battre Ă  l’école de la lĂ©gislation du cannabis en regard d’autres produits nocifs comme le tabac, l’alcool ou le Nutella ©  Il s’agirait alors de basculer du cĂŽtĂ© de la prĂ©vention. Est-ce alors le rĂŽle des enseignants, de la police ou d’autres acteurs ? Je pense que la police peut faire de la prĂ©vention efficacement dans d’autres domaines, comme la sĂ©curitĂ© routiĂšre. Par contre, en matiĂšre de cannabis ou, plus largement, de consommation de drogues, la police n’est pas un acteur de prĂ©vention car son discours se limitera nĂ©cessairement Ă  l’interdit et la sanction. La prĂ©vention Ă  l’école doit passer par des acteurs de la santĂ© publique qui auront les rĂ©ponses aux questions que se posent les jeunes quels sont les risques de consommation ? Quels sont les pro- duits Ă©ventuellement Ă  Ă©viter ? Quels sont les produits boostĂ©s aux engrais ?
 Il y a Ă©normĂ©ment de pro- duits trĂšs nocifs qui circulent. Or, je pense que les jeunes ne sont pas des consommateurs trĂšs exigeants
 Si l’école n’aborde ces questions que sous l’angle rĂ©pressif et l’interdit, elle empĂȘche un discours utile de santĂ© publique permettant de former de jeunes consommateurs critiques, tant face au Nutella © qu’à l’alcool ou au cannabis
 J’ai une question pour un directeur d’école pourquoi appeler la police plutĂŽt que d’essayer de consacrer du temps pour informer les enfants et en parler avec eux ? » Extrait de la capsule Quel est l’impact des interventions policiĂšres Ă  l’école ? » Quels droits face Ă  la police? Manuel juridique et pratique Mathieu Beys, Éditions Couleur Livres, 2014 Dans quels cas les policiers peuvent-ils contrĂŽler mon identitĂ©, me fouiller, m’arrĂȘter ou entrer chez moi ? Puis-je prĂ©venir un proche que je suis arrĂȘtĂ© et voir un avocat ? Que peut savoir la police grĂące Ă  mon tĂ©lĂ©phone et Ă  mon ordinateur ? Suis-je obligĂ© de rĂ©pondre aux questions des policiers ? Dans quel cas puis-je invoquer le secret professionnel ou le secret des sources journalistiques ? Suis-je obligĂ© de signer le PV? Et si je suis victime, comment porter plainte et vĂ©rifier si les policiers mĂšnent sĂ©rieusement l’enquĂȘte ? Ce manuel pratique offre des rĂ©ponses claires Ă  plus de 500 questions que tout citoyen peut se poser sur les pouvoirs de la police en Belgique et donne des pistes de rĂ©actions concrĂštes – modĂšles de lettres Ă  l’appui – Ă  celles et ceux qui veulent dĂ©fendre leurs droits aprĂšs une intervention ou une abstention policiĂšre abusive. Cet outil, Ă  la fois trĂšs accessible par son style et trĂšs fouillĂ© par les nombreuses rĂ©fĂ©rences juridiques en notes, devrait rendre service tant aux citoyens curieux qu’aux professionnels juristes, travailleurs sociaux, personnel soignant, journalistes, enseignants et formateurs

CommentrĂ©agir face Ă  un mauvais diagnostic? il avait une foi parfaite et une vie de priĂšre au top! S’accrocher Dieu Tu vas passer par des hauts et des bas, dont tu n’as pas idĂ©e. Tu auras besoin de ta relation avec Dieu. Alors, lis ta Bible, pour nourrir ta foi. Demande pardon si tu as des problĂšmes non rĂ©glĂ©s (mauvais comportements, conflits). Et laisse Dieu
Ce que Dieu fait au travers de nos souffrances 2/2Par les épreuves diverses et les souffrances quñ€ℱelles amÚnent, Satan aimerait te décourager, te déstabiliser, te dépouiller et te détruire. Mais Dieu cherche toujours à tñ€ℱaugmenter. Il veut que tu deviennes la meilleure version de toi-mÃÂȘme, Il aspire à ce que tu vives pleinement, la vie victorieuse quñ€ℱil conquise à la croix pour toi. Il veut te préparer pour le ciel !Voici encore quelques-unes des Å“uvres que le Seigneur fait au travers de nos douleurs . Lorsque la souffrance est une correction divine"Mon fils, ne méprise pas le chùtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu'il te reprend ; Car le Seigneur chùtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaÃt pour ses fils". Hé 5-6Tout parent aimant et sage sait que lñ€ℱamour ne peut se passer de discipline. Dñ€ℱailleurs, la discipline est une preuve de lñ€ℱamour que lñ€ℱon porte à son enfant. De la mÃÂȘme maniÚre, notre PÚre céleste nous prouve son amour, en nous corrigeant afin que nous puissions revenir sur le bon chemin. Comme tout chùtiment, il engendre d'abord de la peine et du chagrin, mais produit pour ceux qui s'y soumettent un poids éternel de Gloire. . La souffrance teste notre foiPar lĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©preuve de la souffrance, le Seigneur teste également notre obéissance et notre foi. Il est facile de servir Dieu lorsque tout va bien, que tout le monde te respecte et tñ€ℱadmire, que tu es sous les feux des projecteurs. Mais comment réagis-tu lorsque tu subis lñ€ℱinjustice et que tous sont indiffÚrents? Que fais-tu de ton engagement lorsquñ€ℱil te demande un sacrifice et que ça fait mal ? Lorsque tout ce que tu as bùti sñ€ℱeffondre, continues-tu à faire confiance à Dieu malgré les difficultés rencontrées ?La douleur et la souffrance, font sortir ce quñ€ℱil y a au fond de nos cÅ“urs, le meilleur comme le pire mais elles nous permettent de nous examiner avec honnÃÂȘteté.Tout a été "arraché" à Job. Sa santé, ses richesses, sa réputation, sa femme, ses enfants, et puis ses amis nĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©taient plus là dans les moments les plus difficiles. Job, au sein de cette souffrance extrÃÂȘme sĂąâ‚Źâ„ąĂƒÂ©crie "L'Eternel a donné, et l'Eternel a Îté ; que le nom de l'Eternel soit béni !" Job 1 21Avec Dieu, en tñ€ℱappuyant inébranlablement sur ses Promesses, tu peux surmonter la souffrance. Car tu sais que Dieu va également lñ€ℱutiliser dñ€ℱune maniÚre miraculeuse pour ton bien. Ainsi, ne te raidis pas face à la peine de ta douleur. Ce pourrait-il que ce soit aussi ta plus belle opportunité dñ€ℱaller plus loin dans l'intimité avec le PÚre, en le découvrant dans une profondeur nouvelle, en lui permettant de te transformer, par cette épreuve, à lñ€ℱimage de son Fils bien-aimé ?Voici une promesse que tu peux faire tienne dans les temps difficiles "Le Dieu de toute grùce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, aprÚs que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-mÃÂȘme, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. A lui soit la puissance aux siÚcles des siÚcles ! Amen." 1Pierre 5 10-11Avec Jésus à tes cÎtés, tu es inébranlable. Que ton cÅ“ur demeure dans la paix. Anne Majdling
Quelpeut ĂȘtre l'Ă©clairage de la Bible ? Mars 2007, le 16/03/2007 Ă  13:48; ModifiĂ© le 11 /09/2012 Ă  19:05; Lecture en 4 min. qui nous a rĂ©pĂ©tĂ© qu'elle mettrait un terme Ă  ses jours si un signalement Ă©tait fait Face Ă  la complexitĂ© de la situation, face Ă  la prĂ©caritĂ©, il a d'abord fallu ĂȘtre Ă  l'Ă©coute de la souffrance. Une Ă©coute attentive et informĂ©e. mais ne suffi Qui aurait cru ce que nous avons entendu ? A qui la puissance du Seigneur a-t-elle Ă©tĂ© ainsi rĂ©vĂ©lĂ©e ? Devant Dieu, le serviteur a poussĂ© comme une plante chĂ©tive, enracinĂ©e dans une terre aride. Il n'Ă©tait ni beau ni brillant pour attirer nos regards, son extĂ©rieur n'avait rien pour nous plaire. Il Ă©tait mĂ©prisĂ©, abandonnĂ© de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable au lĂ©preux dont on se dĂ©tourne ; et nous l'avons mĂ©prisĂ©, comptĂ© pour rien. Pourtant, c'Ă©taient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il Ă©tait chargĂ©. Et nous, nous pensions qu'il Ă©tait chĂątiĂ©, frappĂ© par Dieu, humiliĂ©. Or, c'est Ă  cause de nos fautes qu'il a Ă©tĂ© transpercĂ©, c’est par nos pĂ©chĂ©s qu'il a Ă©tĂ© broyĂ©. Le chĂątiment qui nous obtient la paix est tombĂ© sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guĂ©ris. Nous Ă©tions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes Ă  nous tous. MaltraitĂ©, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche comme un agneau conduit Ă  l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche. ArrĂȘtĂ©, puis jugĂ©, il a Ă©tĂ© supprimĂ©. Qui donc s'est souciĂ© de son destin ? Il a Ă©tĂ© retranchĂ© de la terre des vivants, frappĂ© Ă  cause des pĂ©chĂ©s de son peuple. On l'a enterrĂ© avec les mĂ©crĂ©ants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n'a jamais commis l'injustice, ni profĂ©rĂ© le mensonge. BroyĂ© par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s'il fait de sa vie un sacrifice d'expiation, il verra sa descendance, il prolongera ses jours par lui s'accomplira la volontĂ© du Seigneur. A cause de ses souffrances, il verra la lumiĂšre, il sera comblĂ©. Parce qu'il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs pĂ©chĂ©s. C'est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu'il recevra, car il s'est dĂ©pouillĂ© lui-mĂȘme jusqu'Ă  la mort, il a Ă©tĂ© comptĂ© avec les pĂ©cheurs, alors qu'il portait le pĂ©chĂ© des multitudes et qu'il intercĂ©dait pour les pĂ©cheurs. Bibles Livres. Calendriers. Enfants. Articles cadeaux. Carterie. Newsletter; Accueil; chevron_right Livres; chevron_right La responsabilitĂ© du chrĂ©tien face Ă  l’injustice - Gary Haugen; zoom_out_map. chevron_left chevron_right-11,00 € La responsabilitĂ© du chrĂ©tien face Ă  l’injustice - Gary Haugen. TĂ©moignage d’espoir dans un monde souffrant. Auteur : Haugen

A tĂ©lĂ©charger ici >>> Rencontre RĂ©gionale CMDF Dourdan- 10 Mars 2018 Comment faire peuple dans une sociĂ©tĂ© d’individus ? Intervention de Marie-AgnĂšs Fontanier et Jean-Christophe Houot Introduction Nous avons choisi ce thĂšme car notre sociĂ©tĂ© nous interroge. Comment faire peuple dans notre sociĂ©tĂ© d’individus. Sommes-nous dans une sociĂ©tĂ© soi-disant Ă©mancipĂ©e encore faut-il dĂ©finir le contenu de cette Ă©mancipation jouissance, puissance, intĂ©rĂȘts ? Ou bien sommes-nous dans une sociĂ©tĂ© dĂ©sespĂ©rĂ©ment fragmentĂ©e, impossible Ă  rĂ©concilier au point de vouloir faire marche arriĂšre
 et retrouver nos vieux principes de la famille et de la patrie
 ? Comment faire peuple dans une sociĂ©tĂ© d’individus ? Pas facile comme question
 Mais en tant que chrĂ©tiens, il est difficile de fuir la question surtout quand la sociĂ©tĂ© parle de peuple
 Évidemment, nous prendrons le mot peuple » au sens noble et courant du terme. Quand on dit peuple », il s’agit d’un ensemble d’individus
 un ensemble constituant une unitĂ© fondamentale capable de dĂ©passer les intĂ©rĂȘts particuliers. L’homme est-il capable de faire peuple ? Lui qui est un homme de raison ? Entendons-nous bien, sa raison peut ĂȘtre de l’ordre du calcul, des connaissances, du savoir, de la connaissance des causes produisant tels effets. Mais sa raison peut ĂȘtre aussi de l’ordre du raisonnable, de la liberté  Une vie peut ĂȘtre raisonnable quand elle est sensĂ©e, quand elle a un but, une raison d’agir ainsi et pas autrement. Pour rĂ©sumer l’homme a une raison qui procure du savoir qu’il a appris ou calculĂ© selon ses neurones. Et il a une raison qui lui procure un sens et qu’il a lui-mĂȘme choisi, dĂ©cidĂ© selon sa propre volontĂ©. Exemple, le nuclĂ©aire
 tout ce qui est bien calculĂ© ou su n’est pas forcĂ©ment bon Ă  faire. Sans entrer dans le dĂ©bat
 nous connaissons tous la formule pour faire du nuclĂ©aire ne me la demandez pas!, mais malgrĂ© cette connaissance, est-il bon pour l’homme d’avoir des armes nuclĂ©aires ? Sujet Ă  dĂ©battre et impossible Ă  dĂ©cider par un calcul
 Par consĂ©quent, toutes les vĂ©ritĂ©s ne sont pas forcĂ©ment bonnes Ă  dire ou Ă  faire. La vĂ©ritĂ© peut ĂȘtre blessante
 Et rĂ©ciproquement, tout ce qui serait bon Ă  faire n’est pas forcĂ©ment rĂ©alisable
 D’oĂč la problĂ©matique comment concilier le juste et l’efficace ? Tout ce qui est juste n’est pas forcĂ©ment efficace. Tout ce qui est efficace n’est pas forcĂ©ment juste. Question sans rĂ©ponse préétablie, mais toujours Ă  Ă©tablir, Ă  Ă©laborer
 ensemble
 Et cela est d’autant plus difficile que nous sommes confrontĂ©s en permanence Ă  diffĂ©rents types de violences qui nous empĂȘchent de vivre ensemble bien. Ces violences peuvent s’exprimer par des dĂ©cisions arbitraires, sans Ă©coute de l’autre, croyant avoir la vĂ©ritĂ©. On fait de notre propre vĂ©ritĂ© la vĂ©ritĂ© de tous. On impose sa vĂ©ritĂ©. Les violences peuvent ĂȘtre aussi trĂšs rationnelles, trĂšs calculĂ©es. Par le calcul on croit possĂ©der l’irrĂ©futabilité  au risque d’oublier ce qui fait l’humanitĂ© de l’homme. Or, comme on l’a vu, la libertĂ© ne se calcule pas. L’histoire d’un homme ne se rĂ©sume pas Ă  sa biologie, Ă  sa logique de vie. L’homme est aussi une biographie, un rĂ©cit de vie, faisant de cette suite d’évĂ©nements vĂ©cus une vie sensĂ©e. Ainsi, prenant conscience de ces violences, nous saisissons que l’homme est un ĂȘtre de raison, mais qu’il n’en est que capable
 ! Son humanitĂ© reste Ă  faire ! En tant que chrĂ©tien, quelle sera notre maniĂšre d’ĂȘtre en sociĂ©tĂ© pour aider Ă  faire peuple, faire humanitĂ© les uns avec les autres ? Plan Nous avons choisi d’aborder quatre tensions que nous pouvons vivre lĂ  oĂč nous vivons et au sein desquelles nous sommes envoyĂ©s pour faire peuple. Il s’agit de 1 le droit Ă  » versus le bien commun » ; 2 les rĂ©seaux sociaux » versus l’émancipation de l’individu » ; 3 Comment voulez-vous gouverner un pays oĂč il existe plus de 300 sortes de fromages ? », 4 Les pĂ©riphĂ©ries » versus les centres de dĂ©cisions ». À travers ces 4 axes de rĂ©flexion, ces 4 tensions qu’on vous propose et qu’on espĂšre crĂ©atrices, on vous invite Ă  rĂ©flĂ©chir ensemble Ă  la question comment faire concrĂštement » du commun et oĂč personne ne serait en option
 ? 1er Axe le droit Ă  » versus le bien commun » Il est vrai que le progrĂšs politique, c’est le respect de la libertĂ©. Mais la rĂ©gression politique, c’est l’absence de rĂ©flexion sur le contenu de cette libertĂ©. Est-ce que la libertĂ© est tout est permis », c’est ma cause Ă  moi d’abord et le reste je m’en moque » ? La difficulté  J’ai le droit »  cette phrase peut ĂȘtre dangereuse quand elle rĂ©cuse la lĂ©gitimitĂ© du bien commun et place l’intĂ©rĂȘt particulier au-dessus de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Sans noircir la situation, l’individualisme de nos sociĂ©tĂ©s a créé une confrontation entre les droits de » qui sont des libertĂ©s fondamentales, et les droits Ă  ». Les premiers sont inaliĂ©nables et doivent ĂȘtre garantis par l’État. Les seconds sont des projets sociaux Ă  rĂ©aliser, des buts concrets dans la vie. Le problĂšme surgit quand la sociĂ©tĂ© multiplie ses revendications. Il ne s’agit pas d’ĂȘtre contre l’émancipation de l’individu. Mais pour vivre ensemble, il est essentiel d’accepter une limite Ă  ses droits. Il serait dommage de transformer les droits Ă  » en des biens de consommation s’insĂ©rant sur le marchĂ©, selon la loi du marchĂ©, la loi du plus offrant, la loi du plaisir, de l’agrĂ©able, toujours trĂšs bien calculĂ©e
 au bĂ©nĂ©fice de certains et au dĂ©triment d’autres
 Les droits de l’homme
 qu’est-ce que c’est ? C’est dĂ©clarer que les individus naissent libres et Ă©gaux en droit
 en droit » seulement
 Or, de fait », les hommes naissent inĂ©gaux et dĂ©pendants contrairement Ă  ce qu’énonce la dĂ©claration. Autrement dit, les droits de l’homme fournissent une inspiration, mais elle est totalement insuffisante par elle-mĂȘme. Il faut la complĂ©ter par le rĂ©alisme politique, c’est-Ă -dire la connaissance approfondie du terrain sur lequel on se mouille. C’est pourquoi, vient ensuite avec la rĂ©volution industrielle et l’émergence du mouvement ouvrier, la revendication des droits sociaux » comme le droit au » travail, le droit Ă  l’éducation et bien d’autres qui seront au centre de la scĂšne politique et syndicale des annĂ©es 1880 aux annĂ©es 70. Le but est bien de complĂ©ter les droits de » l’homme. Ces droits sociaux, ces droits Ă  » ont pour but d’aller vers l’égalitĂ© rĂ©elle, et non formelle, des conditions de vie santĂ©, travail, Ă©ducation. Peut-on rester zen quand la rĂ©paration de la chasse d’eau se fait attendre 9 mois chez une dame de 81 ans, handicapĂ©e et soulevant difficilement ses seaux d’eau ? Peut-on rester zen quand des enfants Roms ne peuvent ĂȘtre scolarisĂ©s alors que l’instruction est obligatoire pour les enfants de 6 Ă  16 ans ? Peut-on rester zen quand des gens renoncent aux soins parce qu’ils ne trouvent pas de mĂ©decin acceptant la CMU ? Il ne s’agit plus de se limiter Ă  l’égalitĂ© juridique. Nous sommes tous Ă©gaux juridiquement. Aujourd’hui, il s’agit de se battre contre les inĂ©galitĂ©s sociales et Ă©conomiques rĂ©elles ». Mais aujourd’hui, nous sommes arrivĂ©s Ă  une troisiĂšme Ă©tape de la dĂ©finition de ces droits. Ces droits deviennent des droits personnels, des droits individuels. Ex le droit Ă  l’enfant
 Le droit Ă  une santĂ© de luxe
 Le droit Ă  la meilleure Ă©ducation pour mes enfants, le droit Ă  grandir avec ceux qui lui ressemblent pour lui garantir une plus grande autonomie Ă  venir quitte Ă  Ă©carter du systĂšme d’autres enfants diffĂ©rents
 Autre exemple, le communautarisme
 le droit Ă  fixer ses propres lois, contraires Ă  la dĂ©claration des droits de l’homme, sous prĂ©texte du droit Ă  la diffĂ©rence
 Ce droit Ă  la diffĂ©rence peut nous conduire Ă  une diffĂ©rence de droits
 Par consĂ©quent, les droits Ă  » peuvent s’opposer les uns aux autres et crĂ©er de la violence entre groupes sociaux
 Et chacun croit de plus en plus avoir le droit Ă  tout, tout de suite. Que faire ? Comment alors trouver des crans d’arrĂȘt Ă  la dĂ©composition du tissu social ? Comment freiner cette atomisation et favoriser l’avancĂ©e ensemble, favoriser l’élaboration du collectif
 et cela tout en favorisant l’émancipation de chacun
 ? Est-ce que ces accomplissements personnels ne s’éloignent pas des projets collectifs, d’un avenir pensĂ© ensemble, qui intĂ©grerait tout le monde, essayant de concilier le juste et l’efficace ? Comment faire pour que la protection de plus en plus mĂ©ticuleuse des droits individuels ne se fasse pas au dĂ©triment du bien commun ? Écoute de la Parole Luc 15, 15-16 le fils alla se mettre au service d’un des citoyens de ce pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait » Un homme avait deux fils. L’un d’eux veut prendre sa part. Le pĂšre lui donne les moyens » de vivre. Puis il part. Or, lui qui voulait vivre sa vraie autonomie, sa vraie libertĂ©, s’est retrouvĂ© Ă  vivre au niveau des cochons
 Il a mĂȘme voulu manger ce qu’ils mangeaient
 des gousses
 Dans la version grecque keration, des petites cornes. La corne dans la bible, c’est la puissance. Il a voulu manger des petites puissances, celles qui nous font croire qu’on est tout puissant, qu’on est le meilleur, qu’on n’a besoin de personne. Alors on va fouiner comme des cochons, on va tout faire pour en trouver, tout faire pour se nourrir de ces gousses de puissance, quitte Ă  se rouler dans la boue, quitte Ă  se dĂ©visager et dĂ©visager notre humanité  Et le fils aĂźné  Il ne sait rien de la grĂące d’ĂȘtre au bercail, de la libertĂ© rĂ©elle qui est la sienne en tant que fils le pĂšre lui dit tout ce qui est Ă  moi est Ă  toi ». Mais il est aveugle devant les possibles qui lui sont dĂ©jĂ  offerts
 il est aveugle devant cette vie qui lui est offerte gratuitement. Le fils aĂźnĂ© ne veut pas recevoir cette vie. Il veut la mĂ©riter, la gagner, la possĂ©der, se l’accaparer. Il est accaparĂ© par sa volontĂ© d’accaparer
 il est comme un animal de ferme, comme un animal en ferme, enfermĂ©. Finalement comme son frĂšre, non Ă  l’état de citoyen, mais comme un cochon
 D’ailleurs, je dis son frĂšre », alors qu’il n’a mĂȘme pas reconnu son frĂšre
 commun ». Il dit Ă  son pĂšre ton fils que voilĂ  » Luc 15,30 
 ton fils
 » et non mon frĂšre
 ». Il n’a pas Ă©tĂ© lui-mĂȘme frĂšre
 il n’a pas Ă©tĂ© au plus profond de lui-mĂȘme. JĂ©sus aussi disait Ă©loigne de moi cette coupe » 
 qui Ă©tait pourtant pour la multitude » 
 Partager la coupe, partager nos droits, nos possibles sera toujours une exigence
 Questions pour approfondir Comment considĂ©rons-nous nos droits ? Puissance ou possibilitĂ© ? Quelles sont les exigences du cĂŽtĂ© du droit qui apparaissent aujourd’hui dans notre sociĂ©tĂ© pour viser le bien commun ? Est-ce qu’elles gĂ©nĂšrent de l’épuisement ou de l’énergie ? Du dĂ©sengagement ou de la foi en la vie ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien », p. 114 Comme les invitĂ©s au festin de la parabole Luc 14,15-24 nous sommes conviĂ©s Ă  participer Ă  quelque chose de plus grand que nous – et ce quelque chose » qui est en cours, attend notre implication gĂ©nĂ©reuse pour grandir et se ramifier encore. 2e Axe les rĂ©seaux sociaux » versus l’émancipation de l’individu » Aujourd’hui, on peut s’interroger sur l’utilisation des nouvelles technologies et l’émancipation des individus, l’émancipation de leur humanitĂ©, de leur connaissance, de leur libertĂ© qu’elles sont censĂ©es amĂ©liorer
 La situation Il ne s’agit pas de s’opposer Ă  ces nouvelles technologies. Internet, rĂ©seaux sociaux, intelligence artificielle
 personne ne peut y Ă©chapper ! Ce serait un dĂ©ni de la rĂ©alitĂ©. De plus, heureusement qu’elles sont lĂ  ! Exemples En transmettant rapidement les informations, elles nous aident Ă  lutter contre certaines maladies. Elles nous aident Ă  dĂ©noncer rapidement et efficacement les violations des droits de l’homme Amnesty ou d’autres peuvent se mobiliser en faveur d’un homme menacĂ© ou d’une cause. L’affaire Weinstein et les rĂ©seaux sociaux ont libĂ©rĂ© la parole des femmes sur le harcĂšlement. Ils ont contribuĂ© Ă  favoriser le droit des femmes Ă  ĂȘtre respectĂ©es, Ă  ĂȘtre protĂ©gĂ©es contre les prĂ©dateurs. Ces nouvelles technologies nous aident Ă  organiser une mobilisation pour renverser une dictature elles ont bien servi lors des rĂ©volutions arabes. Et Ă©videmment, au quotidien, elles nous aident Ă  garder le contact avec des personnes Ă©loignĂ©es
 A l’inverse, nous pouvons questionner l’usage de ces nouvelles technologies si efficaces ». Favorisent-elles l’émancipation de l’individu quand on apprend que les analyses marketing nous poussent Ă  ne frĂ©quenter que ceux qui nous ressemblent, que ceux que l’on a envie de rencontrer, ceux qui pensent et vivent comme nous
 Est-ce que Internet n’est pas en train d’associer l’universalitĂ© des liens avec l’indĂ©pendance complĂšte des acteurs ? Est-ce compatible ? Ces nouvelles technologies favorisent-elles l’émancipation de l’individu quand elles nous poussent Ă  consommer, quand elles crĂ©ent en nous de la dĂ©pendance et non de l’autonomie ? Lorsque des grandes firmes contrĂŽlent ces nouvelles technologies et ont le monopole » du marchĂ©, sont-elles encore respectueuses d’une politique de libre !!! » Ă©change ? Lorsque ces grandes firmes nous mettent au cƓur de la sociĂ©tĂ© par leurs rĂ©seaux sociaux, ne sommes-nous pas devenus les play-mobiles, les jouets de leur jeu, autrement dit
 hors-jeu de la sociĂ©tĂ© ? De plus, ces nouvelles technologies ne respectent pas l’environnement. Leur fabrication nĂ©cessite une consommation exponentielle de mĂ©taux prĂ©cieux au prix de la vie d’enfants ou d’adultes exposĂ©s Ă  des substances nocives
 D’ailleurs, 95 % des territoires oĂč se logent ces matĂ©riaux prĂ©cieux sont maintenant dĂ©tenus par la Chine qui n’a pas la mĂȘme notion que nous des droits de l’homme
 Si ces nouvelles technologies nous permettent de communiquer avec ceux qui sont loin, respectent-elles pour autant Ă  la fois les populations lointaines, et les impĂ©ratifs Ă©cologiques ? Nous pouvons aussi parler de la gouvernance par les nombres
 qui soumet les lois Ă  un calcul d’utilitĂ© chiffrĂ© et qui structure dĂ©sormais notre vision du monde dĂ©ficit budgĂ©taire, ratio d’endettement, taux de croissance sont devenus l’horizon privilĂ©giĂ© du politique, fidĂšle au rĂȘve de l’harmonie par le calcul » nous rappelle Alain Supiot, dans La gouvernance par les nombres, Paris, Fayard, 2015. Il n’y aurait plus d’orientations majeures prises par des gouvernements politiques mais simplement des mĂ©canismes d’ajustement en fonction d’indicateurs qui dĂ©terminent par des algorithmes la marche Ă  suivre. voir Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien, p. 8. On ne serait plus dans la dĂ©mocratie mais dans l’algo-cratie, le pouvoir des algorithmes. Deux interrogations
 Interrogation sur la possibilitĂ© dĂ©laborer une pensĂ©e avec ces nouvelles technologies
 est-ce qu’elles nous aident Ă  Ă©laborer une intelligence collective ? Est-ce que les rĂ©seaux sociaux nous aident Ă  penser, ou bien ne sont-ils que le reflet d’une Ă©motion collective ? Avons-nous encore de vĂ©ritables espaces publics, de vĂ©ritables lieux pour penser, dĂ©velopper, argumenter une rĂ©flexion et la rendre ainsi acceptable par tous ? Avons-nous encore des espaces, non pour rĂ©agir immĂ©diatement, mais pour agir en Ă©laborant une pensĂ©e, pour prendre de la distance par rapport aux faits bruts que nous diffusent les mĂ©dias ? Quels sont nos vĂ©ritables espaces de mĂ©diation, d’élaboration, d’élargissement du regard, nĂ©cessaires Ă  tout choix qui se voudrait raisonnable ? Interrogation aussi sur les sommes de donnĂ©es accessibles Ă  tous
 À croire qu’elles nous sont donnĂ©es pour qu’on n’ait plus besoin de choisir. Tout est donnĂ©, tout nous est calculĂ©, tout est dĂ©cidĂ© ! Enfin, nous sommes libĂ©rĂ©s de la lourdeur de dĂ©cider ! Quel bonheur, quel confort ! Plus besoin de dĂ©cider
 Ce progrĂšs de l’accessibilitĂ© des donnĂ©es permet-il l’émancipation de l’homme ? Est-ce que la libertĂ© de devoir toujours tout choisir sa religion, son sexe, ses enfants n’est pas trop lourde Ă  supporter, d’oĂč la mise en place de multiples calculs nous Ă©vitant ainsi de devoir choisir, dĂ©cider
 Avant, nous Ă©tions confrontĂ©s Ă  lautomatisme de la tradition, de la culture. Tout Ă©tait dĂ©cidĂ© Ă  l’avance. Maintenant, avec les nouvelles technologies, on croit avoir dĂ©passĂ© ça
 Mais, en fait, on se laisse guider, souvent inconsciemment, par l’automatisme des nouvelles technologies. Nous sommes passĂ©s de l’automatisme de la tradition Ă  l’automatisme de la technologie. Celle-ci calcule et prend des dĂ©cisions fondĂ©es sur des thĂ©ories mathĂ©matiques de probabilitĂ©, de statistiques appliquĂ©es Ă  la prĂ©voyance sociale pour Ă©valuer les risques
 comme le font les assurances ou les banques
. Tout est calculĂ© pour gagner de l’argent et du temps
 au risque de dĂ©cider de ne rien vivre
 A croire que le quantitatif pourrait un jour remplacer le qualitatif
 A croire que la joie se calcule
 A croire que la tĂąche du dialogue collectif n’apporte aucune joie
 A croire qu’il faut se libĂ©rer de ce qui pourrait faire toute notre humanité  Face Ă  l’injonction ou l’illusion du dĂ©cider tout seul », qui peut conduire Ă  des rĂ©actions violentes, votes extrĂȘmes ou autres, quels sont les espaces de prise de distance et d’élaboration collective pour exercer une libertĂ© de choix qui soit informĂ©e, nourrie, mĂ»rie par l’échange avec d’autres, qui fait prendre du recul et permet d’exercer notre raison ? Écoute de la Parole Actes 2,6 ils Ă©taient tous profondĂ©ment surpris, car chacun d’eux entendait les croyants parler dans sa propre langue. Ils Ă©taient remplis d’étonnement et d’admiration, et disaient ces gens qui parlent, ne sont-ils pas tous galilĂ©ens ? Comment se fait-il alors que chacun de nous les entendent parler dans sa langue maternelle ». Peu importe les moyens qu’on utilise
, Luc semble nous inviter Ă  parler une langue maternelle. Avoir une langue maternelle, c’est peut-ĂȘtre avoir une langue de douceur, une langue qui donne naissance, une langue qui pourra faire naĂźtre de l’humanité  Avoir une langue maternelle, c’est peut-ĂȘtre avoir une langue qui tĂątonne, qui frĂŽle et qui va toucher presque » des vĂ©ritĂ©s profondes en l’autre
 sans les saisir, sans les abĂźmer. Avoir une langue maternelle, c’est peut-ĂȘtre avoir une langue qui donne Ă  chacun la possibilitĂ© d’ĂȘtre lĂ , parmi nous. C’est peut-ĂȘtre avoir une langue qui ne prend pas la parole, mais qui fait passer la parole, qui offre la parole. Avoir une langue maternelle, c’est peut-ĂȘtre parler en silence
 un silence qui pourra accueillir toute foi, toute foi en la vie ; 
 c’est peut-ĂȘtre dĂ©poser un silence qui permettra aux personnes de retrouver au fond d’elles-mĂȘmes la Parole qui les a faites
 Questions pour approfondir Avec qui choisissons-nous de nous relier ? Qui nous relie ? Comment sommes-nous reliĂ©s ? Pourquoi nous relier ? Comment faire de la mĂ©diation ? Comment Ă©laborer des choix ensemble ? Qu’est-ce que cette expĂ©rience de mĂ©diation fait naĂźtre en nous et autour de nous ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien », p. 76 Si la foi, tout comme la raison, se communique et cherche Ă  se transmettre, elle a besoin de la mĂ©diation du langage, un langage qui se partage et Ă©volue relativement » Ă  ceux Ă  qui l’on s’adresse. » 3e Axe Comment voulez-vous gouverner un pays oĂč il existe plus de 300 sortes de fromages ? » C’est le problĂšme de la dĂ©mocratie !! Tout le monde la rĂ©clame, mais personne ne sait vraiment comment la faire fonctionner
 Comment gouverner 300 sortes de fromages ? Comment associer le chĂšvre chaud comme le corse !
 avec un fromage froid comme le bleu d’Auvergne, avec au milieu de la cancoillotte dĂ©goulinante, Ă  croire qu’elle est multiculturelle ? On ne parlera pas du babybel sans goĂ»t ! La difficultĂ© est de rĂ©intĂ©grer les questions particuliĂšres dans un cadre d’ensemble, de les hiĂ©rarchiser, de les articuler, de dĂ©finir des compromis acceptables entre des exigences contradictoires avec divers modes de dĂ©cisions
 Cela suppose un travail de remontĂ©e remonter Ă  la source de ces questions. L’intĂ©rĂȘt personnel ou l’intĂ©rĂȘt de tous ? L’efficacité  ou la reconnaissance de chacun ? Une rentabilitĂ© sans justice ou une idĂ©ologie sans faisabilitĂ© ? Comment dĂ©cider du collectif Ă  partir de volontĂ©s particuliĂšres ? À l’ñge prĂ©-dĂ©mocratique, il s’agissait de protester depuis la place publique et de laisser les gouvernants trouver les rĂ©ponses au palais
 Aujourd’hui, en dĂ©mocratie, c’est le pouvoir du peuple, on fait peuple quand on est Ă  la fois du cĂŽtĂ© de la protestation, Ă  la fois du cĂŽtĂ© de la dĂ©cision au nom du peuple tout entier. Agir au nom du peuple, c’est agir au nom de tous et de chacun
 Pas seulement de tous, de la majoritĂ©, sinon on dĂ©truit le chacun, certaine minorité  Et pas seulement au nom de chacun, sinon c’est la loi de la jungle. Comment alors gouverner ? Observons
 Premier moyen uniquement par le gouvernement en place, par l’exĂ©cutif
 Or, pour gouverner, il faut le trĂ©pied pouvoir/autoritĂ©/force militaire et Ă©conomique. Hollande avait le pouvoir, mais pas d’autoritĂ©. Le Pape François a de l’autoritĂ© mais pas de force militaire ou Ă©conomique
 DeuxiĂšme moyen pour gouverner
 les experts
 qui ont les donnĂ©es et peuvent tout calculer
 Or, le rĂ©el ne se limite pas aux chiffres. On ne gouverne pas un pays comme une entreprise. Un pays a une culture, une tradition, des mƓurs
 le rĂ©el est plus complexe que des chiffres. Un pays a une histoire, un sens
 or, le sens n’est jamais prĂ©dĂ©terminĂ©, calculable Ă  l’avance. Le sens, l’orientation sont dĂ©cidĂ©s et pas seulement calculĂ©s. La cohĂ©rence logique qui peut se calculer ne peut remplacer la cohĂ©rence narrative qui se veut sensĂ©e. Le sens de tous et de chacun dĂ©passe les calculs. Comme la dignitĂ© de l’homme, elle n’a pas Ă  ĂȘtre justifiĂ©e. L’homme n’est pas un moyen mais une fin en soi. TroisiĂšme moyen par la rue, les syndicats
 Or, la dĂ©mocratie c’est le pouvoir du peuple. Ce n’est ni le pouvoir de la rue, ni le pouvoir de la majoritĂ©. Victor Hugo disait souvent la foule trahit le peuple ». Tocqueville, qui admirait la dĂ©mocratie, le meilleur rĂ©gime, nous avertissait en se mĂ©fiant de la tyrannie de la majoritĂ©. La majoritĂ© ne respecte pas forcĂ©ment les minoritĂ©s. Cependant, et heureusement, la sociĂ©tĂ© a le droit de se faire entendre ! Nous sommes dans un État de droit ! On a la libertĂ© d’expression ! Mais les individus sont tellement isolĂ©s les uns des autres
 comment les entendre ? QuatriĂšme moyen la participation politique locale. Dans des collectifs, des conseils de quartiers, des instances de mĂ©diation, ces lieux de participation prennent de l’ampleur et permettent une Ă©laboration plus collective de rĂ©flexions. Il s’agit d’élaborer un point de vue gĂ©nĂ©ral et non individuel. C’est un niveau intermĂ©diaire entre le gouvernement et chaque individu. La politique ne se joue pas qu’au niveau national. Elle se bĂątit aussi au plus petit niveau, sur des questions qui ne sont pas forcĂ©ment dans le dĂ©bat public. Pourtant ces questions influencent les votes
 Les votes extrĂ©mistes s’arriment Ă  des frustrations d’habitants qui se retrouvent seuls dans une situation difficile ex pannes d’ascenseur, prĂ©sence de jeunes dans les halls perçue comme menaçante, voitures brĂ»lĂ©es
. Le dĂ©calage avec les discours politiques tenus par une catĂ©gorie de population qui n’imagine pas ce qu’ils vivent au quotidien leur fait violence. Mais les modalitĂ©s de cette participation sont difficiles Ă  trouver, pour qu’elle soit rĂ©elle et non alibi ». Par consĂ©quent, on peut s’interroger comment contribuer politiquement Ă  l’élaboration de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ? Faut-il faire pression sur nos Ă©lus ? Faut-il pousser les lĂ©gislateurs Ă  produire des lois finalement inapplicables ? Confier les dĂ©cisions aux experts ? Faire que les citoyens deviennent experts ? Y a-t-il d’autres moyens d’élaborer des lois et faire mĂ»rir les orientations Ă  prendre ? Écoute de la Parole Marc 10, 32-45 Jacques et Jean demandent Ă  JĂ©sus d’occuper des places de pouvoir, l’un Ă  sa droite, l’autre Ă  sa gauche
 il est bien question de pouvoir
 ! Mais alors qu’on imaginerait bien et qu’on aimerait bien peut-ĂȘtre ! que JĂ©sus les remette Ă  leur place, il prend au sĂ©rieux leur demande, sans la disqualifier. Pour JĂ©sus, il n’est jamais question de dĂ©faite quand les choses ne coĂŻncident pas vraiment. JĂ©sus commence par les Ă©couter vraiment. Il n’entend pas seulement leur dĂ©sir de pouvoir. Il entend bien plus
 Il entend ce qu’il y derriĂšre leur cƓur
 il va entendre leur dĂ©sir de proximitĂ©. Il prend au sĂ©rieux leur demande. Et Ă  ce moment-lĂ , le temps s’accomplit, un kairos » s’accomplit. Le temps accompli, c’est un temps oĂč rien est fini, oĂč tout peut commencer, oĂč tout peut recommencer, tout peut ĂȘtre traversĂ©. À partir de cette Ă©coute, JĂ©sus ne va pas leur attribuer une place
 une place Ă  droite ou une place Ă  gauche
 Au contraire, il va les dĂ©placer
 À partir d’une demande qui paraĂźt ĂȘtre du ressort de l’individuel ce que leur reprochent bien les autres disciples !, JĂ©sus va les tirer vers autre chose, vers la coupe pour la multitude. Il les interroge pouvez-vous boire Ă  cette coupe ? Il leur fait confiance oui, vous le pouvez. JĂ©sus croit en eux. Il croit que quelque chose de bon en eux pourra advenir. JĂ©sus a foi en la vie. Il a foi en une Ă©volution, en une crĂ©ation patiente et collective. De mĂȘme pour les dix autres disciples qui se mirent Ă  s’indigner, en sentant cette injustice qui leur est faite. De l’impossible est en eux, de l’impossible les envahit. Quelque chose ne passe pas ! Et pourtant
 JĂ©sus fait une brĂšche dans cette indignation, dans leur impossible. Celui qui veut grandir parmi vous sera votre serviteur ». JĂ©sus fait une brĂšche. JĂ©sus se fait proche de nous pour faire naĂźtre du possible quand les choses nous paraissent impossibles. Questions pour approfondir Quels sont nos lieux de discussion, nos espaces publics pour dialoguer ? Avec qui ? Sont-ils des lieux de confrontation d’intĂ©rĂȘts ? ou des lieux de vĂ©ritĂ©, des moments d’accomplissement, des moments favorables Ă  l’ouverture ? Comment l’Évangile retourne-t-il mon regard ? Comment l’Évangile m’aide-t-il Ă  voir du possible dans ce qui semble impossible, une brĂšche dans ce qui semble dĂ©finitivement fermĂ© ? Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien », p. 93 Ce dĂ©fi requiert d’inventer de nouvelles façons de vivre en commun, susceptibles de dĂ©passer, sans pour autant nier, les diffĂ©rences d’appartenances et de convictions qui caractĂ©risent notre sociĂ©tĂ© plurielle aussi semble-t-il essentiel, pour y parvenir, d’enrayer la spirale d’accĂ©lĂ©ration dans laquelle nous sommes pris, afin de nous dĂ©gager plus d’espace et de temps pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce que nous voulons rĂ©ellement faire ensemble, et commencer Ă  le mettre en Ɠuvre » 4e Axe Les pĂ©riphĂ©ries » versus les centres de dĂ©cisions » Nous choisissons ce thĂšme car certains se sentent abandonnĂ©s. Les Ă©lections rĂ©centes au suffrage universel nous l’ont bien montrĂ©. Le FN n’est pas passĂ©. Faut-il pour autant tourner la page ? La difficultĂ© La fracture n’oppose plus la gauche Ă  la droite ou les urbains aux ruraux. La fracture oppose une France d’en haut oĂč tout peut se dĂ©cider
 et une France d’en bas qui n’a pas le choix, qui vit comme elle peut, lĂ  oĂč elle peut. Il y a une France oĂč il est encore possible de choisir son lieu de vie, son emploi, ses loisirs, ses modes d’informations. Et il y a une France d’en bas, contrainte de vivre lĂ  oĂč on lui a enfin attribuĂ© un logement, contrainte d’accepter un travail peu valorisant, loin de chez elle, Ă  des horaires pas faciles pour vivre en famille et oĂč les enfants n’ont Ă©videmment pas le choix de leurs filiĂšres scolaires. Pour les ouvriers, employĂ©s, la mondialisation est bien souvent perçue comme une menace. Pour les cadres, la mondialisation est bien souvent perçue comme une opportunité  Pour certains, la France doit s’ouvrir au monde ! Pour d’autres, elle doit s’en protĂ©ger !!! Que faire quand on voit Ă  la fois des classes dominantes croire Ă  la pertinence du modĂšle Ă©conomique et social mondialisĂ©, mais aussi des classes rester Ă  l’écart de toutes ces zones d’emplois actives, rĂ©pondant au marchĂ© mondial, ayant leur place au sein de la mondialisation ? Que faire quand on voit que la mondialisation fonctionne bien ! Les 2/3 du PIB sont produits dans les grandes villes. Comment ne pas bĂ©nir la mondialisation Ă©conomique et son ouverture aux frontiĂšres ? Les grandes villes se spĂ©cialisent de plus en plus dans les secteurs Ă©conomiques les mieux intĂ©grĂ©s Ă  l’économie mondiale. Elles gagnent alors un contenu dĂ©cisionnel de plus en plus Ă©levĂ©. Cela gĂ©nĂšre le plus souvent l’emploi de personnes trĂšs qualifiĂ©es, mais aussi de nombreux espaces d’inĂ©galitĂ©s. On a beaucoup valorisĂ© l’idĂ©e de crĂ©er sa propre entreprise ou avoir le statut d’auto-entrepreneur
 Souvent, ce sont des personnes au chĂŽmage de longue durĂ©e qui s’y sont rĂ©solues. MaĂźtrisant un savoir-faire, elles doivent aussi assurer la gestion administrative, la prospection commerciale, la relation clientĂšle, sans en avoir l’habitude, ni les compĂ©tences. Elles sont de fait fragilisĂ©es puisqu’on leur demande beaucoup plus qu’aux autres. Mais la rĂ©ussite de quelques-uns, trĂšs mĂ©diatisĂ©e, laisse penser que si on veut, on peut » et accrĂ©dite l’idĂ©e que si les pauvres ne s’en sortent pas, c’est leur responsabilité  De plus, les banlieues ont changĂ© de fonction. Hier dĂ©volus Ă  l’accueil des salariĂ©s et d’ouvriers intĂ©grĂ©s Ă  l’économie locale, ces espaces sont devenus des quartiers de logements sociaux oĂč vivent de nombreuses personnes sans emploi ou en emploi trĂšs fragmentĂ© temps partiel, occasionnel, alĂ©atoire. Certains sont donc devenus de fait » hors sociĂ©tĂ© alors qu’ils font partie de notre sociĂ©tĂ© 
! La question n’est donc pas de savoir si le modĂšle de la centralitĂ©, oĂč tout se dĂ©cide, est pertinent Ă©conomiquement ou non. La question est de savoir si ce modĂšle de la centralitĂ© fait ou non sociĂ©tĂ©. Comment trouver un terrain d’entente entre les catĂ©gories populaires qui supportent le poids du chĂŽmage, la prĂ©caritĂ© sociale, et celles qui au contraire, ont trĂšs bien trouvĂ© leur place dans ce nouveau mode de vie mondialisĂ© ? Est-ce que le rĂŽle de la France d’en haut doit se limiter Ă  redistribuer un minimum de ressources vers des territoires condamnĂ©s, vers les populations inutiles
 Pardon
 vues » comme inutiles ? De mĂȘme sur le plan culturel, l’ouverture Ă  l’autre
 Les couches supĂ©rieures sont celles qui sont les plus ouvertes sur la question de l’immigration. Cela n’est pas surprenant puisque ces catĂ©gories sont celles qui ont les moyens financiers de mettre une frontiĂšre avec l’autre, celles qui peuvent rĂ©aliser des choix rĂ©sidentiels et scolaires qui leur permettent d’échapper au vivre ensemble VĂ©ritablement !!!! C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elles valorisent l’enrichissement dĂ» Ă  la rencontre de l’autre stages Ă  l’étranger de leurs enfants Ă©tudiants ou vacances dĂ©couvertes passionnantes!. Ces couches supĂ©rieures sont certainement capables de thĂ©oriser la complexitĂ© du rapport Ă  l’autre
Mais la question, quant Ă  l’accueil des rĂ©fugiĂ©s, n’est-elle pas de le vivre ? À l’inverse, les catĂ©gories populaires vivent dĂ©jĂ  depuis longtemps le rapport Ă  l’autre dans le quotidien et sentent trĂšs bien qu’il est ambivalent
 Il peut ĂȘtre fraternel comme il peut ĂȘtre conflictuel
 On peut ĂȘtre raciste le matin et fraternel l’aprĂšs-midi au bistro. Le rapport Ă  l’autre est d’autant plus difficile qu’il apparaĂźt comme une menace Ils vont prendre nos emplois, nos logements
 ». L’arrivĂ©e de l’autre est d’autant plus menaçante quand on se sent en minorité  Alors quand on a les moyens de l’évitement scolaire, rĂ©sidentiel
, peut-on accuser, ceux qui n’ont pas les moyens, de repli, de fermeture ? Dans ce monde de l’hyper-mobilitĂ©, de l’hyper-flexibilitĂ©, qui exige de suivre les emplois oĂč ils se trouvent, comment entendre ceux qui n’ont pas assez d’autres sĂ©curitĂ©s pour quitter maison et environnements sociaux et familiaux stabilisants ? Saurons-nous plutĂŽt traduire tous ces ressentiments et ces cris d’injustice, non pas en idĂ©ologie violente, mais en volontĂ© politique, en demande de justice ? Saurons-nous apprendre Ă  dĂ©cider ensemble avec les talents de tous et de chacun, et comme le dit Etienne Grieu, sans rĂ©duire l’espace du dĂ©bat Ă  ceux qui savent dĂ©fendre leur point de vue » ? Écoute de la Parole Marc 4, 35 JĂ©sus leur dit passons sur l’autre rive » Quittant la foule, ils emmĂšnent JĂ©sus dans la barque oĂč il se trouvait et il y avait d’autres barques avec lui. » JĂ©sus passe sur l’autre rive, il va traverser les tourbillons de vent, apaiser les rĂ©voltes, libĂ©rer ceux qui se sentent prisonniers, rejoindre les lieux oĂč la vie ne semble plus ĂȘtre lĂ . Comme le dit saint Paul, il va aller faire exister ce qui n’existe pas encore ». Peut-ĂȘtre qu’il nous appelle Ă  ĂȘtre proches des bontĂ©s infinies qui semblent malheureusement Ă©teintes. Elles sont souvent Ă©teintes car nous avons les yeux fermĂ©s. Elles ne sont pas Ă©coutĂ©es souvent parce que non calculables
 Partir Ă  l’écoute de ce qui fait l’authenticitĂ© des gens c’est aller Ă  la rencontre de l’autre, c’est partager ce que chacun, l’un et l’autre, vit, sait, et espĂšre. Certes, partir c’est se livrer Ă  l’inconnu, Ă  l’imprĂ©vu
 mais surtout Ă  l’infinitĂ© des possibles. Passer sur l’autre rive, s’ouvrir Ă  l’autre, c’est se laisser bousculer par toute l’étrangetĂ© de l’autre, celle qu’on n’a pas choisie, celle dont on n’a pas du tout envie. L’ouverture Ă  l’autre n’est jamais une donnĂ©e spontanĂ©e, naturelle, comme dĂ©sirer une place au soleil. L’ouverture Ă  autrui ne relĂšve pas de l’élĂ©mentaire, mais de l’humanitĂ©, d’une humanitĂ© encore et toujours Ă  crĂ©er, si nous la voulons
 comme notre PĂšre. Passer sur l’autre rive, c’est aussi un appel Ă  faire alliance. L’alliance dans la bible est un principe de vie. C’est la non possibilitĂ© d’indiffĂ©rence » 
 on ne peut pas ĂȘtre chrĂ©tien par politesse. Cette alliance, cette non possibilitĂ© d’indiffĂ©rence » est principe de vie, principe d’humanitĂ©. Car l’humanitĂ© ne se trouve ni chez l’un, ni chez l’autre, mais bien entre » les uns et les autres. L’humanitĂ© n’appartient Ă  personne. Elle n’est pas l’ un », mais le commun », l’ un Ă  plusieurs ». Questions pour approfondir PĂ©riphĂ©rie, centralitĂ© comment nous situons-nous ? Comment sommes-nous pris dans ce mouvement ? Percevons-nous la clameur des gens Ă  la pĂ©riphĂ©rie ? Que nous rĂ©vĂšle-t-elle de leur authenticitĂ© et de notre commune humanitĂ© ? À son Ă©coute, y trouvons-nous un appel Ă  faire peuple » de maniĂšre innovante ? Un extrait de Grieu, Projet, fĂ©vrier 2015 Redonner leur place aux oubliĂ©s, l’expĂ©rience de Diaconia Au total, ce souci prioritaire des membres oubliĂ©s redonne vigueur au jeu dĂ©mocratique. Il le rouvre contre la tentation – constante – de rĂ©duire l’espace du dĂ©bat Ă  ceux qui savent dĂ©fendre leur point de vue. Il le conforte, parce que celui-ci ne peut que gagner Ă  voir davantage d’acteurs entrer dans le jeu. » Un extrait de Plaidoyer pour un nouvel engagement chrĂ©tien », p. 103 le scandale du Dieu crucifiĂ© continue d’avoir lieu dans l’indiffĂ©rence quasi gĂ©nĂ©rale que suscitent la clameur des plus pauvres et celle de ces ĂȘtres vivants qui atteignent chaque jour silencieusement les rives de l’extinction. »

Lesnouvelles internationales dĂ©crivent quotidiennement la prostitution enfantine, la persĂ©cution religieuse appuyĂ©e par les autoritĂ©s, la violence raciale, la torture et le gĂ©nocide. Comment rĂ©agir ? Des chrĂ©tiens ordinaires sont-ils en mesure de faire une diffĂ©rence ? Voici Comment Faire Face au MĂ©pris des Gens avec Calme et Adopter la bonne aptitude contre les provocations ? La sagesse venue d’extrĂȘme orient nous rappelle les attitudes justes pour faire parfois face aux mĂ©pris de gens » Parfois, nous sommes confrontĂ©s Ă  la mĂ©disance, le mĂ©pris de certaine personnes. Toute la difficultĂ© est d’apprendre Ă  gĂ©rer ces situations qui peuvent ĂȘtre douloureusement vĂ©cues. La voie des arts martiaux est aussi une porte » ouverte vers une meilleure adaptation des principes pour apprendre Ă  gĂ©rer » les conflits dans la vie. Ces disciplines sont aussi des voies Do en Japonais de dĂ©veloppement personnel qu’il est intĂ©ressant d’étudier. Des histoires d’enseignement de la maĂźtrise de soi, des attitudes mentales Ă  acquĂ©rir, nous ouvrent » des champs de perspectives pour mieux traverser les situations conflictuelles de notre vie contemporaine. Lisez cette histoire qui rĂ©vĂšle comment faire face au mĂ©pris de certains individus PrĂšs de Tokyo vivait un grand samouraĂŻ, dĂ©jĂ  ĂągĂ©, qui se consacrait dĂ©sormais Ă  enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes.. MalgrĂ© son Ăąge, on murmurait qu’il Ă©tait encore capable d’affronter n’importe quel adversaire. Un jour arriva un guerrier rĂ©putĂ© pour son manque total de scrupules. Il Ă©tait cĂ©lĂšbre pour sa technique de provocation Il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement. DouĂ© d’une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapiditĂ© de l’éclair. Ce jeune et impatient guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la rĂ©putation du samouraĂŻ, il Ă©tait venu pour le vaincre et accroĂźtre sa gloire. Tous les Ă©tudiants Ă©taient opposĂ©s Ă  cette idĂ©e, mais le vieux MaĂźtre accepta le dĂ©fi. Il se rĂ©unirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença Ă  insulter le vieux MaĂźtre ». Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues – y compris Ă  ses ancĂȘtres. Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. À la tombĂ©e de la nuit, se sentant Ă©puisĂ© et humiliĂ©, l’impĂ©tueux guerrier se retira. DĂ©pitĂ©s d’avoir vu le MaĂźtre accepter autant d’insultes et de provocations, les Ă©lĂšves questionnĂšrent le MaĂźtre – Comment avez-vous pu supporter une telle indignitĂ© et faire face au mĂ©pris de cet individu abjecte ? » – Pourquoi ne vous ĂȘtes-vous pas servi de votre sabre, mĂȘme sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d’exhiber votre lĂąchetĂ© devant nous tous ? » – Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, Ă  qui appartient le cadeau ? Demanda le samouraĂŻ. » => A celui qui a essayĂ© de le donner », rĂ©pondit un des disciples. => Cela vaut aussi pour l’envie, la rage et les insultes », dit le MaĂźtre. => Lorsqu’elles ne sont pas acceptĂ©es, elles appartiennent toujours Ă  celui qui les porte dans son cƓur. » Avis Didier PĂ©nissard Coach Quand on vous injurie, on vous agresse verbalement, on vous mĂ©prise, la meilleure arme est d’ignorer comme si vous n’entendez rien, ne voyez rien de son auteur. Celui qui vous injurie ou essaie de vous dĂ©stabiliser par son mĂ©pris espĂšre » une rĂ©action de votre part. Comprenez que s’il obtient de votre part un fort mĂ©contentement visible, alors il a gagnĂ© la partie. En revanche, si vous faites mine de n’ĂȘtre en aucune maniĂšre dĂ©stabilisĂ© par son comportement mĂ©prisant Ă  votre Ă©gare, vous lui enlever son principal support. Il perd son point d’appui qui lui est indispensable pour poursuivre son oeuvre. Il sera ainsi dĂ©stabilisĂ© et recevra comme un boomerang » ses paroles en plein figure. La rĂšgle du vieux maĂźtre » est d’une grande sagesse et d’une efficacitĂ© lĂ©gendaire. Il n’y a pas que le mĂ©pris, mais la provocation est aussi une attitude Ă  gĂ©rer. Voici quelques conseils de Didier PĂ©nissard Nous sommes tous un jour au l’autre confrontĂ© Ă  une situation d’un individu qui cherche Ă  vous provoquer. Alors comment y faire face ? 1. La provocation est une dĂ©marche qui cherche de la part de son auteur une rĂ©ponse ». Il attend que vous rĂ©agissiez Ă  sa provocation. S’il obtient votre rĂ©action, il a gagnĂ© et vous avez perdu. 2. Deux cas de figures se prĂ©sentent Ă  vous dans ce cas A ] vous rĂ©pondez. Mais vous entrez alors dans le jeu du provocateur. Ce qui signifie que vous avez Ă©tĂ© manipulĂ© par son auteur. Donc, vous ĂȘtes sous sa coupe en faisant ce qu’il attend de vous. B ] Vous ne rĂ©agissez absolument pas ! Ce qui signifie que votre attitude fait plonger dans un puits sans fond son intention de vous provoquer. En clair, vous ne tombez pas dans son piĂšge. La seconde option B est donc la bonne. Pour y parvenir, vous devez apprendre chaque jour Ă  rester IMPASSIBLE, calme et invisible de vos intentions, imperturbable de votre attitude. Sachez que toute provocation perd sa force face Ă  l’impassibilitĂ© d’un individu qui fait face. DĂ©veloppez cette aptitude de l’impassibilitĂ© dans les situations qui peuvent vous faire perdre votre sang-froid ou vos nerfs. Bref apprenez les techniques de la maĂźtrise de soi et du calme puissance. Didier Penissard coach est un expert reconnu en productivitĂ© et en time management Didier PĂ©nissard Auteur du Best Seller Comment GĂ©rer les Personnes Difficiles et vous Faire Respecter ? » Le point secondaire et tout aussi important quand il s’agit de faire face au mĂ©pris des gens consiste Ă  garder son calme en face de ces individus. Plus vous vous Ă©nervĂ©s et plus vous leur donnez matiĂšre Ă  poursuivre leur dĂ©marche toxique. Plus vous restez maĂźtreesse de vous-mĂȘme, et plus ils se sentent fragilisĂ©s. Apprenez donc Ă  ne pas montrer que vous vous sentez affectĂ© par ses attaques mĂ©prisantes. Au contraire et cela s’apprend progressivement, cherchez Ă  vous montrer imperturbable, sereine. N’oubliez pas cet adage du MaĂźtre Yoritomo, un samouraĂŻ qui disait La colĂšre est une force, le calme est une force supĂ©rieure ». c Didier PĂ©nissard Coach Programme en 12 Leçons pour AcquĂ©rir le calme Puissance » >>> Faites-vous INITIER par un vĂ©ritable MaĂźtre du Calme et de la ma^trise de vous-mĂȘme Cliquez ici . Comment Faire face et gĂ©rer les personnes toxiques => ICI . Plan du site Page d’accueil Boutique du club C’est ICI et Gratuit ! non l'injustice est une des caractĂ©ristiques du monde dans lequel nous vivons. Et plus particuliĂšrement des temps de la fin dans lesquels nous sommes entrĂ©s. 2 TimothĂ©e 3/1 Ă  5 Vivant au milieu de l'injustice nous devons lui faire face et rĂ©agir de la meilleure façon possible. 3- Comment supporter l'injustice. En France, un quart de la population habite en zones inondables. Pour prĂ©venir ce risque et limiter ses consĂ©quences lorsqu’il survient, voici les bons comportements Ă  adopter. Cet article a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© en partenariat avec la MRN Mission Risques Naturels. Qu'est-ce qu'une inondation ? Il s’agit d’un dĂ©bordement d’eau qui submerge des espaces environnants le plus souvent suite Ă  des prĂ©cipitations, voire la fonte des neiges. Il existe plusieurs types d’inondation Les inondations par dĂ©bordement de cours d’eau en plaine ou par remontĂ©e de nappe phrĂ©atique CaractĂ©risĂ©es par une lente montĂ©e des eaux, elles sont prĂ©visibles et sont rarement la cause de dĂ©cĂšs directs. Les crues torrentielles CaractĂ©risĂ©es par une rapide montĂ©e des eaux faisant suite Ă  de violentes averses, elles peuvent causer des pertes en vies humaines. Le ruissellement, gĂ©nĂ©rĂ© par des pluies importantes combinĂ©es Ă  l’incapacitĂ© des sols Ă  les absorber, particuliĂšrement dans les zones urbaines ou artificialisĂ©es. Dans les zones de relief le ruissellement peut s’accompagner de mouvements de terrain. La submersion marine, gĂ©nĂ©rĂ©e par les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques tempĂȘte, cyclone. Quasiment toutes les communes françaises ont Ă©tĂ© touchĂ©es par cet alĂ©a. S’informer avant l’inondation Tester sa capacitĂ© Ă  rĂ©agir Renseignez-vous auprĂšs de votre mairie pour connaĂźtre l’historique de la rĂ©gion ĂȘtes-vous dans une zone inondable ? Jusqu’oĂč peut monter l’eau ? Combien de temps dure l’inondation ? Le niveau monte-t-il rapidement ? Pendant l’inondation, y a-t-il beaucoup de courant ? 
 Prenez connaissance des consignes en cas d’inondation, des lieux d’accueil en cas d’évacuation
 Soyez attentif aux informations de vigilance Le site GĂ©orisques du ministĂšre de la Transition Ă©cologique permet dorĂ©navant, pour toute adresse, d’obtenir automatiquement et en quelques clics un Ă©tat prĂ©-rempli des risques auxquels un bien immobilier est soumis. Il est complĂ©tĂ© par des messages et conseils de prĂ©vention pour se protĂ©ger face aux risques. Certaines communes possĂšdent des repĂšres de crues. Ils indiquent une hauteur d’eau historique atteinte Ă  un point donnĂ©. La Plateforme nationale collaborative des sites et repĂšres de crues met Ă  disposition une cartographie interactive afin de les retrouver. Une fois que vous avez pris connaissance de l’exposition de votre habitation au risque inondation, vous pouvez prĂ©parer votre foyer Ă  une Ă©ventuelle crise le Plan Familial de Mise en SĂ»retĂ© PFMS vous guide dans cette prĂ©paration et synthĂ©tise les informations de façon ludique en quelques pages. Il est important de familiariser tous les membres de votre famille Ă  ce dispositif. AmĂ©nager une zone de refuge pour faire face Ă  une inondation Si votre habitation est exposĂ©e Ă  des crues rapides ou torrentielles il peut ĂȘtre intĂ©ressant d’amĂ©nager une zone de survie. Elle devra se trouver au-dessus du niveau de la plus haute crue constatĂ©e information disponible auprĂšs de la mairie ou dans le PPRi1. Si votre habitation ne comporte qu’un seul Ă©tage, la zone peut ĂȘtre amĂ©nagĂ©e dans les combles, un grenier, au-dessus d’un garage 
 Il faudra prĂ©voir une fenĂȘtre ou une trappe dans le toit pour permettre une Ă©vacuation Ă©ventuelle. Ne pas oublier que ce refuge peut vous abriter plusieurs heures durant l’évĂ©nement. Des objets essentiels spĂ©cifiques Ă  ce cas sont Ă  prĂ©voir Kit d’urgence Le guide de prĂ©paration de ce kit est disponible Ă  ce lien Si vous avez un tĂ©lĂ©phone portable, veillez Ă  ce qu’il soit toujours en charge ne pas oublier de garder chargĂ©e une batterie portable. Il pourra vous servir pour communiquer, vous signaler via sa lampe de poche, se tenir au courant des Ă©vĂ©nements via les applications radio et rĂ©seaux sociaux dĂ©diĂ©s ou d’accĂ©der facilement aux informations utiles kit d’urgence, documents numĂ©risĂ©s, programmation de n° d’urgence.Si vous n’en avez pas, munissez-vous d’une radio prĂ©voir des piles de rechange. Les informations sont transmises par Radio France, France Info, France Bleu
 Apportez un tissu de couleur vive ou lampe de poche pour signaler votre prĂ©sence prĂ©fĂ©rez une lampe torche Ă  manivelle ou pensez aux piles. Par ailleurs, pensez Ă©galement Ă  Des vĂȘtements chauds et des couvertures de survie Éventuellement, un groupe Ă©lectrogĂšne qui vous permettra de vous Ă©clairer, d’utiliser des appareils Ă©lectriques pour faire chauffer vos aliments par exemple. Attention il est impĂ©ratif d’aĂ©rer le local oĂč se situe le groupe Ă©lectrogĂšne afin de limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone. Si votre maison est exposĂ©e, prĂ©voyez des Ă©lĂ©ments pour surĂ©lever les meubles ainsi que des sacs de sable ou des batardeaux2 pour limiter l’intrusion d’eau. ​ Être attentif aux informations de vigilance et d’alerte Se renseigner sur les potentiels risques mĂ©tĂ©orologiques vous permettra de mieux anticiper un alĂ©a naturel. La prĂ©vision des inondations consiste principalement en une surveillance continue de la pluviomĂ©trie. Pour cela, la procĂ©dure Vigilance MĂ©tĂ©o de MĂ©tĂ©o-France souligne et dĂ©crit les dangers des conditions mĂ©tĂ©orologiques des prochaines 24 heures. Cette carte est Ă©laborĂ©e deux fois par jour Ă  6h et 16h et est consultable en ligne en continu sur Pour le risque inondation, il est aussi important de s’informer de l’évolution de la crue sur le site Il surveille les principaux cours d’eau sur le territoire français et prĂ©voit d’éventuelles inondations. L’alerte inondation En cas d’inondation, l’alerte peut ĂȘtre transmise par diffĂ©rents canaux radio locales France info, France Bleu
 via radio ou applications dĂ©diĂ©es sur le tĂ©lĂ©phone portable sirĂšnes du RĂ©seau National d’Alerte, connues pour retentir tous les premiers mercredis du mois alerte reçue par sms automates d’appel ou "cell broadcast"3, services d’assurance. Les rĂ©seaux sociaux sont aussi un bon moyen de se tenir informĂ© en temps rĂ©el. Le compte twitter dĂ©diĂ© du MinistĂšre de l’IntĂ©rieur Beauvau_Alerte et le compte de votre prĂ©fecture publient des points rĂ©guliers sur la situation en amont et pendant une crise. Limiter les consĂ©quences pendant une inondation Être vigilant Lorsque vous ĂȘtes prĂ©venus de l’imminence d’une crue, soyez attentifs ! Autant qu’il est possible veillez Ă  votre protection, celle de vos proches et de vos biens. Pour mieux vous organiser, appuyez-vous sur votre Plan Familial de Mise en SĂ»retĂ©. Ayez les rĂ©flexes qui sauvent ! ProtĂ©ger les personnes Avant la crise N’allez pas chercher les enfants Ă  l’école, c’est l’école qui s’occupe d’eux dans le cadre d’un PPMS4 en cas d’inondation rapide. Établissez une liste des biens papiers personnels, factures, photos, actes notariĂ©s
 Il est conseillĂ© de numĂ©riser en amont ces papiers importants et de les sauvegarder dans un drive accessible d’oĂč que vous soyez. Si ce n’est pas possible, rangez-les Ă  l’abri. SurĂ©levez tous les Ă©quipements et biens sensibles meubles, machine Ă  laver,tĂ©lĂ©vision, etc.. Anticipez bien le temps nĂ©cessaire pour cette Ă©tape sans vous mettre en danger. Coupez votre compteur Ă©lectrique5, votre compteur Ă  gaz. VĂ©rifiez que le bouchon de votre citerne de fuel est bien fermĂ©. Fermez les portes, les fenĂȘtres, les soupiraux et les aĂ©rations. Installez les sacs de sable ou les batardeaux prĂ©vus pour empĂȘcher l’eau d’entrer. Si vous n’avez pas d’endroit oĂč vous mettre Ă  l’abri, Ă©vacuez les lieux avant qu’il ne soit trop tard. N’attendez pas que les accĂšs soient coupĂ©s. S’ils le sont, ne franchissez jamais un barrage, une riviĂšre mĂȘme si elle paraĂźt peu profonde. La force de l’eau vous entraĂźnerait. Ne la sous-estimez pas et ne vous surestimez pas ! La plupart des victimes des inondations meurent noyĂ©es, souvent dans leurs voitures. Pensez Ă  vos voisins et vĂ©rifiez que les personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es ont pris leurs dispositions. Pendant la crise Dirigez-vous dans la zone refuge ou dans les Ă©tages, en emportant avec vous les objets qui n’y sont pas encore et que vous avez prĂ©parĂ©s Ă  cet effet. Vous pourrez ainsi attendre les secours dans les meilleures conditions. Ne tĂ©lĂ©phonez pas inutilement afin de laisser les lignes libres pour les secours, sauf pour demander vous-mĂȘme de l’aide. N’allez pas chercher votre voiture dans le garage / parking. Quittez les lieux Ă  la demande des autoritĂ©s ou des secours prenez votre Kit d’urgence et si possible fermez le bĂątiment. N’allez pas Ă  pied ou en voiture dans une zone inondĂ©e ; vous iriez au-devant du danger, mĂȘme si vous connaissez bien les lieux, ils sont diffĂ©rents sous l’eau, des piĂšges jalonnent votre chemin plaques d’égout soulevĂ©es, embĂącles divers. Quid de l'assurance ? AprĂšs la crise, contactez rapidement votre assureur et ses services d’assistance Ă©ventuels selon votre garantie. Prenez connaissance des dĂ©marches nĂ©cessaires Ă  l'indemnisation sur le site de la FĂ©dĂ©ration Française de l'Assurance. Cet article a Ă©tĂ© co-Ă©crit avec l'association Mission Risques Naturels MRN au sein de laquelle la profession de l’assurance contribue Ă  une meilleure connaissance des risques naturels et apporte une contribution technique aux politiques de prĂ©vention. Pour aller plus loin Testez vos connaissances sur notre quiz "RĂ©agir face Ă  une inondation" Consultez notre infographie complĂšte 1 PPRi Plan de PrĂ©vention du Risque Inondation2 Batardeaux = Barrage provisoire qui se positionne sur les entrĂ©es du bĂątiment et empĂȘche l’intrusion d’eau jusqu’à une hauteur d’eau Attention Seulement quelques communes bĂ©nĂ©ficient de ce Plan Particulier de Mise en Pour les installations rĂ©centes et aux normes, le disjoncteur diffĂ©rentiel se dĂ©clenchera dĂšs que la premiĂšre prise Ă©lectrique touchera l’eau. X1re3.
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